Du bois à la couleur, petites patines...
J’aurais pu intituler ce billet “Avant-Après”, il aurait juste fallu pour cela, faire les photos “Avant” et j’ai oublié, alors vous imaginerez du bois couleur bois sans aucun intérêt ...
♥ Tout d’abord c’est Elle qui m’ a inspiré en nous montrant un objet depuis longtemps oublié, pourtant si utile quand on écrit à la plume ou avec certains feutres dont les encres ne sèchent pas instantanément... Car bien sûr, aujourd’hui on n’a plus le temps ... d’attendre que l’encre sèche ! et bien que j’ai toujours à proximité de mon bureau de grandes feuilles de buvard utilisées pour l’encadrement, c’est tellement plus agréable d’utiliser un joli porte-buvard et de tamponner doucement l’encre avec ce mouvement de balancier qui nous ramène instantanément quelques années en arrière...
Le hasard a voulu que la brocante suivante sur un stand, j’en trouve un...Je n’ai pas hésité en pensant à son joli relooking, et très vite il est passé sous mes pinceaux... gris ardoise, gris colombe, cire incolore...une caresse de papier de verre pour le charme du vécu, un papillon aux ailes de papier ancien posé dessus, un buvard tout neuf en place, il est prêt à reprendre du service...Merci Elvézia pour cette jolie idée...
♥ L’an dernier à la fin d’un vide-grenier sur lequel nous étions arrivés trop tard, monsieur Rose & Gris avait trouvé près d’une poubelle un petit pied de lampe en bois tourné dont le montage électrique était en piètre état, mais j’avais pensé qu’un jour...
Lors de notre dernier séjour à Biarritz, nous avions trouvé dans une jolie boutique de déco, chez Daury, un abat-jour écran pour lequel j’ai eu un coup de foudre et dont j’ai pensé qu’il s’adapterait très bien à ce fameux pied de lampe...
Un joli fil torsadé à l’ancienne et une place toute trouvée sur le secrétaire , voilà un point lumineux au charme désuet qui me raconte une histoire romantique où de jolis sentiments s’épanouiraient doucement à la faveur de dialogues passionnés entre le violoncelle et le piano....
Photo prise sans flash, ne dirait-on pas que la lampe à pétrole sur le piano est allumée...
♥ Enfin, le porte-chapeau... lui, vous l’avez vu au naturel dans mes chines au Pays Basque, là...Même traitement et le voilà prêt à accueillir une des merveilles chinées lors de mon séjour à Bordeaux...
Un bonnet de bébé emporté à petit prix car la brocanteuse n’avait pas eu l’envie ou le temps ou le savoir-faire de le mettre en valeur. Cela m’arrangeait bien, moi, et c’est avec amour et patience que j’ai lavé, repassé et recousu ce merveilleux travail de broderie et dentelle auquel devait être certainement assorti une robe de baptême...
Je vous le montre après lavage, il était à peine plus repassé lorsque je l’ai acquis. J’ai du démonter la doublure pour le repasser correctement, carré après carré avec la pointe du fer... J’ai eu une pensée pour les repasseuses d’autrefois ...
Ruban d’origine en soie, torsadé sur le dessus du bonnet, avec des coques triples sur le côté, asymétrique puisqu’on ne faisait pas le nœud sous le menton du bébé mais sur le côté...Un volant de tulle doux contre le visage doublé d’une dentelle, une doublure en soie écrue toute fine...J’ai habillé une boule de papier de soie d’un twill ancien resserré sur la tête du porte-chapeau pour que le bonnet reste en forme...
Qu'en penses-tu Danouschka ?
Je ne pouvais pas ne pas penser à Elle en le chinant, elle la passionnée de linge ancien et c’est son idée que j’ai reprise en installant ce bonnet fièrement campé sur son porte-chapeau sous mon globe pour une déco romantique et un tantinet nostalgique en compagnie d’un très vieux livre, d’une photo de famille datant de 1915 ( les deux frères ainés de Maman) et d’un vieux cadran chiné ici. Merci Peggy pour l'idée de cette mise en scène...
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