Où l’on voit la saison de la chine démarrer en douceur ...
Comme le soleil hivernal de ce premier weekend de mars qui nous a permis de jardiner, de manger dehors et donné envie de mettre des fleurs partout dans la maison. Le printemps s’annonce et jamais il ne m’a tant paru tarder, moi qui aime chaque saison et ne suis pas pressée de les voir défiler...
Alors ce weekend passé dehors à toiletter le jardin pour accueillir au mieux le printemps qui s’annonce, était le bienvenu et profitant de la taille du cornouiller, j’ai rassemblé les fines branches rouges pour en faire une couronne sur la porte d’entrée , mariée pour quelque jours à de longues traines de lierre ...
Pleines de gaieté , les branches de cognassier du Japon sont, elles, rentrées dans la maison, l’arbuste étant placé dans un coin du jardin dont on ne profite pas à cette saison...
J’aime cet arbuste dont, de tous temps j’ai acheté un bouquet au marché, c’est vraiment la fleur qui m’annonce que le printemps n’est plus très loin... et quelques branchettes se sont posées ici dans une ventouse près d’un cadre, là dans un coquetier près d’une forme à chaussures pointure 24 chinée cet été à Port de Lanne, tandis qu’une poignée de muscaris cueillie sur un talus du village, prend ses aises dans un verre ancien de famille...
Un très éphémère bouquet d’un arbuste trouvé au bord de la route dont les pétales tombent en douce pluie au moindre frémissement a pris place devant le miroir du salon en compagnie d’une petite gravure chinée cet été à Bruxelles ...
Et quelques branchettes de cet arbuste accompagnent des fleurs de camélias dans des ventouses anciennes posées sur des anneaux de rideaux trouvés ce dimanche ...
En arrière plan , une des trois cartes postales anciennes, 110 ans ! mon coup de cœur du weekend, trouvées sur le premier vide-grenier de l’année, rassemblées sur un pan de mur, tenues par des petites pinces anciennes chinées elles aussi ce dimanche avec les anneaux de rideaux...
Ces cartes dont le verso est entièrement réservé à l’adresse (c’est à partir de 1905 que les cartes seront séparées en deux parties , une pour la correspondance et l’autre pour l’adresse, telles que nous les connaissons maintenant) ont été envoyées les 4, 5 et 6 juillet 1901 à une dénommée Marie par une Madeleine du même nom de famille, sa mère, sa sœur, sa tante... ? et ne portent pas d’autre message que la signature de l’expéditrice et la date... J’ai été complètement subjuguée par la délicatesse des portraits, les regards un peu mélancoliques de ces jeunes beautés... Henry Ryland 1856-1924 (même si celle du centre n’est pas signée, il est indéniable qu’elle est de même facture) était un peintre anglais, connu comme aquarelliste, décorateur et illustrateur. Je ne sais pas encore si je vais encadrer ces cartes, ou simplement les faire voyager dans la maison au gré de mes envies, les posant ici ou là pour profiter de leur beauté...
Et enfin, pour clore cette toute petite chine, deux bobines de fil et des fuseaux en buis et noyer. Les bobines viennent grossir une de mes petites accumulations devenue collection que je vous montrerai un jour...
Outre leur numéro de référence, les bobines portent le nom de leur couleur, laurier pour la rose et penséepour la violette, les deux étiquettes sont intactes, elles sont de la marque Wallaert frères à Lille...
C’était un vrai plaisir de reprendre le chemin de la chine ce weekend !
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