Faire plaisir...
Voici quelques ouvrages dont le seul point commun a été l'envie de faire plaisir à leurs destinataires ! D’abord quelque chose que j’avais très envie de faire depuis longtemps, parce que j’en avais reçu un superbe entièrement brodé de jours par Marie-Christine et que c’est un régal pour les sens à utiliser, un coussin de théière...
Rempli de batons de cannelle émiettés(j’ai tout utilisé et oublié d’en garder pour la photo, mais il y en a plein !) de clous de girofle, d’anis étoilé et de riz, j’ai choisi de le faire en lin noir, il y a toujours une goutte de thé qui peut s’échapper de la théière et j’en ai fait l’expérience, le coussin est vite taché...Un passepoil de liberty contrastant, une esperluette brodée (merci Marie-Christine !!!) et voilà un coussin odorant à souhait, un grand plaisir qui précède de peu celui de boire un délicieux et revigorant thé en ces temps de froidure...
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Un gros sachet de lavande en lin gris avec une application dont l’effet plissé n’est qu’un effet d‘optique. J’avais repéré cette idée il y a très longtemps ici et j’avoue que je l’avais un peu oubliée... Or avec un peu de minutie, le résultat est vraiment très joli et je ne regrette pas de m'en être souvenu...J’ai mis en fond de mosaïque un gros plan pour que vous puissiez bien voir, c’est simplissime...J’ai commencé par la couture centrale et ensuite j’ai fait des piqûres parallèles toutes espacées régulièrement (de la valeur de mon pied de biche) soigneusement arrêtées en tirant les fils sur l’arrière et en les nouant, un coup de ciseau bien au milieu des piqûres, un bouton recouvert du même liberty, quelques grigris et c'est tout...
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Un vide-poches largement inspiré par ceux de Stéphanie, tissus chinés, teint pour la face avant, un lourd torchon de lin pour la face arrière, un beau monogramme rouge au point de croix, un peu de lin fleuri, le tout molletonné pour une meilleure tenue, une ficelle de lin épaisse avec des pinces à linge histoire d’accrocher quelque pense-bête ou jolie image, un bouton ancien en nacre pour séparer en deux espaces la poche du bas, le tout accroché par des nouettes en lie de coton chinée sur un cintre ancien juste blanchi à la cire, avec un cartouche émaillé ...
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Enfin absolue nécessité autant que plaisir, un boudin de porte pour la demoiselle de Poitiers afin d‘empêcher que l’air glacial du couloir ne s’infiltre sournoisement sous sa porte...
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