Dimanche dernier, c'était le premier vide grenier de ma région !

Nous sommes revenus avec des trésors...

Six serviettes de table en très beau tissu, du lin sans doute, avec trois rangées de jours, un monogramme et une incrustation en losange d'une grande finesse... Vu leur taille, elles pourraient presque servir de nappe à thé ! Je pense les teindre...un de ces jours.

Une grande serviette de toilette en lin monogrammée au point de croix rouge

avec un fin liteau tissé rouge un peu passé, presque rose, à chaque extrémité

pour laquelle j'ai déjà une petite idée d'utilisation...

Et puis je n'ai pas résisté à l'attrait de quelques vieux papiers

trois exemplaires d'un journal pour enfant de 1902 et une partition de 1894

Je vous montre la suite demain...

♥♥♥

De retour du jardin après une journée magnifique, je vous livre quelques photos...

Les premières jacinthes se colorent de jour en jour, les narcisses à petite coupe sont ouverts depuis ce matin, Gertrude l'oie, débarassée des herbes folles qui l'envahissaient, va enfin pouvoir garder à nouveau le jardin, le lilas bourgeonne à toutes branches, la vigne vierge s'est couverte des boutons rouges annonciateurs du feuillage, quelques buis sont passés sous ma cisaille, la première fleur d'iris a déployé ses pétales de soie froissée, une petite composition de charme a pris place sur le banc autour d'un pot de primevères sauvages, un narcisse à grande coupe laisse apercevoir timidement son coeur, les frondes de fougères tout de velours vêtues hésitent encore à se déployer, une petite plante grasse dont j'ai oublié le nom, invisible pendant l'hiver, a réapparu en multiples rosettes vert-bleuté, et la baignoire d'enfant de ma belle-mère s'est déplacée avec ses pensées d'un coin de jardin à un autre...

Sans attendre la date officielle du printemps,

j'ai installé le grand parasol pour me faire croire que

çà y est le beau temps est vraiment là...

* * *

J'ai hésité à vous faire languir un peu pour voir ma cagette transformée, mais comme j'avais dit lundi et que je tiens mes promesses, je vous montre seulement aujourd'hui quelques photos de ma soirée de samedi...

Nappe violine, assiettes en verre, verres blanc et gris, toujours mes serviettes petites marquises et pour changer, en centre de table, une nature morte autour d'une pensée en porcelaine aux feuilles et à la tige en métal patiné, deux petits lumignons dans les couleurs de ma table, une passoire à thé en argent et un verre syrien mauve...

Pour l'apéritif, un velouté de potimarron vert, des roulades de saumon fumé au chèvre anisé, des saint-jacques fraiches au vinaigre balsamiques, et une chantilly de chèvre frais avec des chips de betteraves*, le tout arrosé d'un Jurançon vendanges tardives bio

ensuite une Lotte à ma façon (zeste de citron,tomates confites, olives noires, persillade et huile d'olive)avec  du riz blanc, servie avec un Rosé de Provence bio lui aussi...

En dessert, Jus de fruit en gelée, petit coulis aux trois agrumes et Madeleines au potimarron, orange et gingembre*

Mes invités sont arrivés, l'une avec une très belle serviette de toilette ancienne frangée et monogrammée, les autres avec un bouquet ...rose et gris : des tulipes, roses et lys roses dans un vase gris, même le papier du fleuriste était gris !

les recettes suivies d'un * se trouvent dans le dernier numéro de Côté Ouest

pour  ranger mes petits coupons de tissus ...

D'abord un peu de cire à blanchir (Libéron) passée au chiffon et lustrée après séchage

habillage de lin uni et imprimé façon toile de Jouy,

monogramme, jours et bouton de nacre anciens,

coeurs assortis en gri-gri:

Le couvercle, renforcé d'un carton bois glissé entre les deux épaisseurs,

bénéficie d'une charnière en tresse de lin:

Voilà une transformation qui me plaît beaucoup...

C'est curieux,

j'ai envie de coudre, tout à coup...

♥♥♥

Dans la semaine, en passant chez Casa, j'ai trouvé cette petite cagette en bois, un peu foncé à mon goût, mais dont j'aime bien la forme...

Rendez-vous lundi pour voir  ce que je vais en faire...

* * ** *

Bon wEek-eNd !

Lorsque j'étais enfant, il y avait à la maison une poupée qui m'attirait beaucoup, que je n'avais pas le droit de toucher, sans doute était-ce justement parce qu'elle était interdite qu'elle m'attirait, car si je la chéris maintenant, à l'époque je doute qu'elle ait présenté un vrai attrait pour moi, mais Maman y tenait comme à la prunelle de ses yeux et la sortait exceptionnellement de l'étagère où elle était posée...

Impossible de me rappeler à qui était cette poupée, mes souvenirs d'enfant l'attribuent à la grand-mère de Maman, les recherches que j'ai pu faire sur Internet pour essayer de la dater ne m'ont pas apporté de certitudes...Il semblerait que ces petites poupées (elle fait 18 cm) qu'on appelle aussi mignonettes, destinées à prendre place dans une maison de poupée, soient apparues à la fin du XIXième siècle. Ce qui pourrait coller avec mon arrière grand-mère... Mais toutes les poupées que j'ai pu trouver de cette marque belge "unica" sont bien postérieures, elles sont aussi plus grandes. Alors, il me plaît d'imaginer que mes souvenirs d'enfant sont vrais, Maman adorait sa grand-mère...

Le corps est d'une seule pièce en biscuit avec un trou au sommet du crâne caché par la perruque, seuls les bras sont rapportés et articulés, les souliers sont peints ainsi que les yeux. Elle porte les vêtements dans lesquels je l'ai toujours connue, une petite culotte rose, une robe dans un coton noir duveteux à l'intérieur, un petit tablier de dentelle et une cape noire avec un ample capuchon qui semble être en soie. La cape n'a pas fané comme la robe, mais le tissu est prêt à rompre en plusieurs endroits...

Si quelqu'un s'y connait en poupées anciennes ou  en possède une semblable, je serais heureuse d'en apprendre un peu plus...

Paris, 1944. Une petite fille de quatre ans vit dans l'insouciance de la guerre, heureuse et libre, seule avec une mère qu'elle adore. Lorsque revient le père, qu'elle n'a jamais vu, prisonnier de guerre libéré, l'existence de celle qui s'appelle France, prénom choisi par le père avant de partir au front,pour l'enfant à naître, mais qu'on appelle « la petite », est bouleversée.

Pour cet intrus qui lui prend sa mère et entend imposer son autorité, elle éprouve d'abord de la haine, de l'effroi aussi devant sa dureté, sa violence, son étrangeté. Puis, avec tout l'excès dont est capable un enfant, elle se met à l'aimer d'un amour absolu, exclusif, un peu fou. Mais elle va être à l'origine d'un drame familial dont l'ombre se dessinait dès les premières pages du livre...

Qu'est-ce qu'un père? C'est la question qui court tout au long de cette remontée de souvenirs poignants mais distanciés, écrits à la troisième personne et dans une grande économie de style. La réponse, lumineuse, nous sera donnée dans les tous derniers mots du texte.

Ce roman autobiographique est le premier d'une jeune romancière de 65 ans. Elle obtiendra le grand prix des lectrices de Elle pour son second ouvrage, La femme de l'allemand en 2007.

J'ai beaucoup aimé ce petit livre, où toute l'histoire est racontée du point de vue de l'enfant, une petite fille sensible, observatrice, indomptée élevée par une mère fantasque et permissive, sans aucune contrainte, dont tout l'univers se résume à cette entité, le couple mère/fille. Quand le père revient ce couple-là vole en éclat, elle découvre quelqu'un qu'elle ne connaissait pas cachée derrière sa mère, la femme amoureuse... Et puis elle va apprivoiser et sa peur et son père et délaissant sa mère, envers qui elle ressent une rancune profonde même si elle ne sait pas mettre de mots sur ce sentiment, elle va basculer effectivement de la haine à l'amour fou...L'histoire est découpée en chapitres courts, en instantanés où tout se joue dans la tête de l'enfant ou dans de courtes scènes familiales. La finesse d'analyse doit sans doute un peu aux études de psychologie de l'auteur parallèlement à son métier de professeur de littérature et beaucoup à sa capacité à retrouver son regard d'enfant pour faire vivre ses souvenirs...Pendant cent cinquante pages, le lecteur a quatre ans et ressent plein d'empathie pour cette petite fille dont la vie va être changée pour toujours...

Vous avez remarqué comme les chats adorent s'installer près de vous lorsque vous lisez, travaillez...

Le mien ne déroge pas à cette règle, regardez plutôt:

Comment çà, ce n'est pas un vrai chat ?

Bon d'accord, CELUI-LA est en lin...

Je patiente comme je peux, en attendant d'en avoir un qui MiaULe, qui me suit dans la maison, qui met des pOilS partout, qui RoNrOnNe tellement fort qu'on dirait un mOteUr...!

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Différents jeux circulent de blog en blog qui permettent de découvrir un peu plus de la personnalité des bloggeuses...

A la demande d'Isabelle de « Grisante Harmonie », voici 7 choses que j'aime:

♥ savourer le moment présent avec celui que j'aime chaque fois que c'est possible...le temps d'un café, du petit déjeuner du week-end-end, d'un trajet en voiture, d'une promenade dans notre village, au bord de l'océan...

♥ faire de notre maison un endroit harmonieux et accueillant où famille et amis se sentent bien lorsqu'ils y viennent... Faire vivre la déco, créer la surprise...

♥ bricoler: les gros travaux ne me font pas peur et j'adore tout ce qui est technique, j'ai beaucoup appris des artisans qui ont travaillé chez moi, je me plais autant au rayon outillage des magasins de bricolage qu'au rayon déco..

♥ les activités manuelles, couture, modelage, scrapbooking, encadrement d'art et tout particulièrement les lavis...

♥ lire avec passion depuis mon plus jeune age, un livre par jour enfant et ado (pas de télé, çà aide) plusieurs par semaine ensuite, au moins un par semaine en ce moment ...

♥ chiner: j'apprends doucement, en général je ne cherche rien de précis mais j'ai un faible pour les objets d'art populaire, les vieux outils(!), le linge ancien et la mercerie, l'argenterie...

♥ retrouver mes amies et papoter autour d'un thé, dans un petit restaurant, ou pour une journée entre filles...

Normalement je devrais nommer 7 autres blogs pour que leurs auteurs, à leur tour.... Beaucoup ont déjà joué le jeu, et c'est difficile de faire un choix, je préfère laisser l'invitation ouverte à celles qui souhaitent s'y prêter...

Il y a quelques minutes, le soleil se levait sur les sommets voisins...

Un gros coussin en lin naturel avec une impression dans des tons d'océan fermé au dos par deux nouettes,

un carré du même lin doublé de lin à carreaux transformé par un simple pliage et quelques coutures

en pochette cadeau avec à l'intérieur, un petit album photo tout tissu en lin aussi...

Empaquetés de blanc et de liège, ces petits cadeaux étaient partis dans la semaine

pour être à l'heure dimanche pour l'anniversaire de A...

Une boîte que Papi, le grand-père maternel de mon mari, transportait avec lui pendant la guerre de 39-40... Il semble qu'il la tenait d'un légionnaire, "en souvenir de....(illisible) légionnaire"... est écrit de sa main à l'intérieur, ainsi que la liste des pays d'Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Tunisie où il a été amené par la guerre...    

J'ai beaucoup d'affection pour cet objet où d'aucuns pourraient voir une simple boîte en bois...

Elle reçoit la photo de Maman accompagnée de livres anciens que j'ai plaisir à placer auprès d'elle...

♥♥♥

Un film de Jean Becker avec Albert Dupontel, exceptionnel d'humanité, Marie-Josée  Croze et Pierre Vaneck...

A sa sortie, mon frère m'en avait parlé et dit "Va le voir, c'est magnifique", j'avais rarement entendu une telle émotion dans sa voix à propos d'un film, c'est donc avec impatience que j'attendais le DVD.

Antoine, la quarantaine, a tout pour être heureux: une belle épouse (Marie-Josée Croze), deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter, une jolie demeure et de l'argent. Mais un jour il décide de tout saboter en un week-end. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement?

Que dire sinon ce que m'avait dit mon frère ? Si comme moi vous ne l'aviez pas vu en salle, essayez de le voir de toute urgence ! Le Parisien avait écrit : "Humain, puissant et lumineusement émouvant"... Ajoutez à cela une interprétation formidable de justesse de tous les acteurs, Albert Dupontel magistral et poignant, un générique de fin qui vient prolonger le film avec un texte magnifique de Jean-Loup Dabadie dit par la belle voix de Serge Reggiani...

Quand elles arrivent à la maison,

les jolies cartes se posent sur un fil..

***

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante: y a-t-il une logique qui préside à ces existences ?

Ce roman est l'histoire d'une blessure transmise de mère en fille sur trois générations, la narratrice dévoile l'envers des sourires affichés sur les photos et se révèlent ainsi pour celle qui écoute les cassettes, et donc pour le lecteur, des secrets de famille sous forme de scènes inattendues: un chien qui s'échappe à toute allure ce qui aura des conséquences dramatiques, deux femmes amoureuses au bord d'un lac d'Auvergne, chérissant une petite fille qui n'est pas la leur: un défi cher payé à la morale bien-pensante. L'auteur montre la façon irrationnelle et inévitable dont parfois s'organisent les histoires de famille, et à la fin on se demande avec Gil, qui a écouté l'histoire avec ses filles, pourquoi tant de chagrins, de malentendus, de sentiments contradictoires, de conflits...Y a-t-il un sens à tout cela ? Le destin n'est-il qu'une chimère comme la pluie , avant qu'elle tombe ? Une formidable écriture qui vous met dans la position de celle qui écoute les cassettes et la gorge un peu serrée vous donne envie d'en savoir plus et vous laisse à la fin du livre un peu groggy mais fascinée par ces destins de femmes...

Pour compléter l'explication de l'origine du nom de mon blog,

voici un aperçu des différents gris de la maison...

Depuis quelques années le gris était entré chez nous, avant la mode de la déco gustavienne,

c'est une couleur douce, apaisante, élégante, changeante selon la lumière

et ses déclinaisons sont infinies...

*****

Six copines qui se retrouvent pour un déjeuner, dont certaines ne s'étaient pas revues depuis huit ans et le plaisir intact, comme si nous nous étions quittées hier...Des souvenirs échangés,  des fous rires, l'envie de ne plus laisser passer autant de temps sans nous voir, une date de fixée pour une virée aux beaux jours toutes ensemble, l'envie de refaire, ensemble, des choses de nos mains...

Nous nous étions connues en cours d'encadrement d'art pendant quatre ans toutes les semaines, puis encore une année chez l'une d'entre elles et puis la vie nous avait éloignées sans que jamais le contact ne soit rompu, parmi elles, une fédératrice grâce à qui nous avions des nouvelles des unes et des autres...

Je leur avais préparé une petite surprise : un pochon en lin  avec un transfert d'image qui nous rappelait nos cours, noué d'une tresse de lin, autre clin d'oeil puisque la tresse de lin sert à fixer l'anneau au dos du cadre...A l'intérieur, des petits coeurs estampés avec une dentelle ancienne et noués d'une ficelle de lin dans un papier de soie rose vif...

J'ai reçu un petit cadre adorable, un CD de Stacey Kent, des confitures maison et une orchidée jaune et rose... Une journée pleine de chaleur et d'échanges...

une journée  f o r m i d a b l e !

* * * * *

D'abord samedi matin, court passage chez mes beaux-parents

d'où je suis repartie avec un bouquet d'hellébores aussitôt adopté par un facétieux lutin...

Puis, le soir nous recevions des amis à dîner,

et Françoise-les-doigts-de-fée m'a offert:

Une BOITE hexagonale gainée de lin, avec mon monogramme brodé main !

Trois jolies bouteilles d'apéritif maison:

vin de noix, vin d'orange et vin de rhubarbe à déguster bien frappé...

Et pour clore la journée de dimanche,

après un repas au restaurant pour l'anniversaire de mon beau-père

c'est avec un bouquet de camélias

que je suis rentrée à la maison...

♥ ♥ ♥

Devant vos nombreuses visites sur mon "jeune" blog...

Mon but premier, qui était de partager mon quotidien avec ceux qui sont loin et me sont chers, est atteint puisque ceux-là viennent sur mes pages avec assiduité et que j'ai ainsi l'impression qu'ils sont moins loin...

Il y a ceux qui ne sont pas loin, mais travail oblige, que je ne vois pas assez souvent à mon goût, je peux ainsi partager avec eux plus que ne le permet une soirée de temps en temps...

Et puis il y a toutes ces personnes que je ne connais pas, qui viennent me voir: celles qui commentent mes billets  et me laissent des messages ou des mails gentils, complices, admiratifs, adorables... qu'elles aient un blog elles-mêmes ou pas, celles qui passent en silence...Tout doucement des liens se tissent...

"Je suis le lien que je tisse"   Albert Jacquard

Des quatre coins de France, de quatorze pays hors de l'hexagone, les visiteurs arrivent, certains  par hasard, ils ne reviendront pas, d'autres sont déjà des fidèles...

Je suis infiniment touchée de voir que mon univers vous plait, entrez, vous êtes toujours les bienvenus...

à tous ceux qui me suivent dans cette aventure

source d'enrichissement et d'inspirations multiples

M e R C i  . . .

(Carte Gaëlle Boissonnard)

♥♥♥♥♥

En voyant le titre, vous pensez peut-être que je vais vous parler d'un bricolage créatif trouvé dans le magazine... Non, je veux juste vous montrer quelques pages qui ressortent d'autant plus dans le journal que, numéro de printemps oblige, on y assiste à une débauche de couleurs fraîches et acidulées...

Et là, au détour d'une page, c'est l'éblouissement du BLANC , nous sommes transportés d'un coup de baguette magique à Copenhague...

...Pureté, calme et beauté...

Pour un petit déjeuner gourmand, pourquoi ne pas essayer ce Pain suédois ? La recette simplissime, réalisable même par des enfants, ne nécessite ni pétrissage, ni temps de repos, le plus long est de réunir les nombreux ingrédients qui le rendent si savoureux, ensuite on mélange, on verse dans un moule à cake, on met au four... A faire idéalement le vendredi soir pour le trouver tout prêt pour le petit déjeuner du samedi matin et être prêt à une belle journée d'activités sportives...ou pas...

C'est une recette que La Belle au blé dormant a adapté d'après La cuisine de Garance, j'y ai mis mon grain de sel et, je vous livre le résultat de mon expérience:

La première fois que j'ai fait ce pain, il me manquait deux ingrédients: les graines de millet et les flocons de sarrasin que j'avais remplacés par des flocons de quinoa uniquement en déco sur le dessus du pain; la seconde fois, j'avais tous les ingrédients.

Eh bien, j'ai préféré la première fois ! la pâte était plus moelleuse et après cuisson, la mie aussi était plus moelleuse.Les graines de millet croquent sous la dent et j'ai moins aimé. D'autre part, je l'ai fait avec des yaourts de brebis nature et non de soja, ensuite La Belle propose de remplacer la mélasse par du miel : je ne suis pas d'accord, la mélasse a une saveur inimitable et rien ne peut  la remplacer... Maintenant c'est à vous de voir et d'adapter à vos goûts ! Il me semble que la cuillère de sucre complet n'est peut-être pas indispensable, abricots et raisins secs ayant un bon pouvoir sucrant...

C'est un délice avec une fine couche de beurre salé ou non et c'est aussi délicieux tout seul...

*****  Vous trouverez la recette à la date du 30 janvier  ici    *****