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Rose & Gris
30 mars 2013

Pâques...

Pendant des années j’ai fait un arbre de Pâques avec des branches de bouleaux aux délicates feuilles froissées  vert acidulé et des œufs de toutes sortes, c’était la tradition à la maison bien avant que les magazines en montrent mais avec mes greffiers, joueurs comme savent l’être des chats, voilà la tradition brutalement mise à mal car je préfère ne pas sortir mes œufs que de les voir éclater pour cause de coup de patte un peu brutal ! Il faut dire que certains ont près de 30 ans et j’ai envie de pouvoir les transmettre à mes filles...J’ai pourtant toujours eu un chat à la maison, mais toute la différence est que désormais ils sont trois voire quatre comme en ce moment et c’est bien connu,  en groupe on est beaucoup plus dissipé !!!

Une image vue sur Pinterest m’a donné une solution...

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Un gros bocal “Jardin d’Ulysse “(trouvé chez Bergamote à Pau), un peu de mousse du jardin, quelques muscaris blancs dans un petit verre camouflé sous la mousse, une cloche  Rêves d’argile, un nid et quelques coquilles d’œufs de caille, deux plumes, une petite étiquette ancienne écrite à la plume pour la date et un de mes œufs préférés peint à la main d’un pied de violette suspendu à une branche de noisetier tortueux sur laquelle est posé un bulbe de muscari...

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Pour parfaire la déco, posés sur le grand plateau habillé d’une nappe à thé pliée, un agneau Rêve d’argile, un autre nid avec des œufs sous cloche, un bougeoir habillé de mousse dans laquelle se sont nichées quelques fleurons de jacinthes du jardin...

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Sur les serviettes en cadeau d’invités seront posés des œufs en fil de fer. Cela faisait longtemps que j’avais envie de me mettre à cette technique très admirative des  réalisations de Vox Populi, de celles de Trois fois rien et de Rêve de lune, j’ai imaginé un mélange de fil de fer, papiers anciens (partitions datant vraisemblablement de 1850 imprimées sur vergé, rassemblées en recueil relié, chiné pour 2 euros en très mauvais état si bien que je peux couper sans scrupules dedans !) dentelles anciennes et fleurs de cire récupérées sur une couronne de mariée 1930 chinée(elle aussi abimée), petite étiquette ancienne écrite à la plume pour le plaisir...

 Pâques 2013

En attendant de prendre place sur la table, ils ont rejoint dans une corbeille en tissu fleuri les œufs en chocolat qui seront posés à côté de l’assiette sur un petit pot à semis légèrement blanchi avec une étiquette prélevée sur le même recueil de partitions ...

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Des fleurs un peu partout pour faire rentrer le printemps dans la maison et apporter un esprit festif et joyeux...

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Tandis qu’au jardin, les pensées si malmenées par l’hiver trop pluvieux reprennent un peu de vigueur et les premiers bulbes et boutons floraux racontent encore timidement que le printemps est bien là...

printemps 2013 

Joyeuses Pâques  !

Profitez en famille ou entre amis de ces moments chaleureux et précieux,

des petites bulles de bonheur...

L’idée de l’œuf suspendu dans un bocal vient de ce blog...

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20 mars 2013

Retour sur les lectures de ces derniers mois...

Voyages immobiles, chronique n°25

Merci beaucoup pour votre enthousiasme et vos mots gentils sur ma collection de cols anciens, je n’ai pas répondu à tout le monde ce qui ne m’a pas empêchée de vous lire avec attention et plaisir. Mes maux de tête que je croyais résoudre par un changement de lunettes, sont toujours là et je réduis volontairement le temps passé sur l’ordinateur qui les aggrave...

patchwork

J’avais envie de vous faire découvrir ce recueil de nouvelles publié en 2007, 15 histoires de femmes issues de l’imaginaire de Pascale Bourdoncle. L’auteur est férue de patchwork et le titre est un clin d’œil à cette passion et reflète bien la diversité des univers et des personnalités dans lesquels elle nous entraine pour ces nouvelles...Une grande tendresse envers ses personnages, une belle attention à la nature, l’écriture est fine, poétique, d’une grande sensibilité et j’ai vraiment beaucoup aimé ces nouvelles. Ecrire était un rêve pour Pascale, elle a réalisé  ce rêve en publiant grâce à une édition associative, si vous êtes intéressés par ce livre qui mérite d’être découvert, contactez-la sur son adresse mail : lamarmottiere@orange.fr

DSC04123 (Flacon à parfum orphelin de son bouchon en verre taillé chiné dimanche...)

en souvenir d'andré

Vous savez que je suis fan des livres de Martin Winckler et celui-ci ne risque pas de me faire changer d’avis sur cet auteur humaniste qui ne cesse d’explorer dans chacun de ses livres de nouvelles voies pour une médecine plus humaine à l’écoute des patients. “En souvenir d’André” traite du sujet difficile (et d’actualité début 2013 avec un rapport remis au gouvernement) du suicide assisté. Comme toujours, c’est à travers un roman bien ficelé avec un rebondissement final poignant que l’auteur traite son sujet, le pays n’est pas précisé, ni l’époque bien qu’on puisse imaginer  un futur assez proche... les personnages sont terriblement attachants, il y a des histoires dans l’histoire et au final cela donne un roman magnifique, qui une fois la dernière page refermée vous accompagnera longtemps, générant forcément une réflexion sur la fin de vie, de notre vie, de celle de ceux qui nous entourent...Lu fin d’année 2012, ce livre a été un coup de cœur absolu et si vous n’êtes pas effrayés par le sujet , précipitez-vous dessus, vous ne le regretterez pas...

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le poids des secrets

“Le poids des secrets”, 5 petits volumes(une centaine de pages chacun), pour les cinq facettes d’une même histoire vue à travers cinq personnages dont la vie est liée, croisée avec à la base, des secrets que l’on découvre au fil des pages, sur fond d’histoire du Japon, la seconde guerre mondiale, la bombe de Nagasaki, les rapports difficiles entre Japon et Corée, et le racisme dont souffrirent les coréens exilés au Japon...Un auteur japonais que j’ai découvert, une écriture fine et sensible qui dit de façon légère des choses graves avec une attention constante à la nature et un ressenti des personnages énoncés avec cette simplicité qui donne le ton si particulier de l’univers de l’auteur (et pour autant que je puisse en juger, je n’en connais que trois, des auteurs japonais) . Ce n’est jamais pesant, c’est poétique et léger, très pudique, très doux... Un bonheur de lecture ...Si vous lisez le premier , vous n’aurez qu’une envie : lire la suite...

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cent ans

Une magnifique et envoutante saga familiale sur cent ans, les cent ans qui séparent Herjorg Wassmo de son arrière grand-mère Sara Suzanne née en 1842. Biographie romancée, rêvée, qu’importe, le résultat est une histoire éblouissante de femmes, d’amours, de déchirements dans une des régions les plus dures de la Norvège au nord du nord, les îles Lofoten, le Nordland dont les habitants sont l’objet de déconsidérations et  de moqueries de la part des habitants du sud, une région où le progrès est lent à arriver, où la vie quotidienne des femmes rythmée par la pêche, les grossesses nombreuses et pas toujours désirées, les coutumes, les saisons est loin de ressembler à un long fleuve tranquille...

“Ne laisse pas le temporel envahir ta vie. il faut lire Sara Suzanne !...” et le goût de la lecture se transmettra dans la famille à partir des lectures à voix haute de Sara Suzanne qui feront le bonheur de sa maisonnée...

En lisant ce livre j’ai pensé à une autre saga dont je ne vous ai pas parlé  (vous trouverez dans l’album de mes lectures 2012 un court résumé) “Karitas sans titre” et “Chaos sur la toile”  de Kristin Marja Baldusdottir. De vrais coups de cœur dont l’histoire se déroule en majorité dans un pays fascinant et dépaysant, l’Islande au début du XXe siècle guère plus avancé que le Nordland un demi siècle plus tôt, d’extraordinaires portraits de femmes là aussi...

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06h41

Quatrième de couveture:Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

Un roman qui se dévore, j’aime beaucoup l’écriture de cet auteur qui excelle à dévoiler les sentiments intimes de ses personnages jusque dans leurs recoins les plus cachés... Le lecteur est à tour de rôle dans la tête  de l’un puis de l’autre chacun revient sur le passé, se penche sur le présent et tout est décrit avec une lucidité sans complaisance, à l’aube de la cinquantaine le bilan n’est pas celui que les grands adolescents d’autrefois auraient pu imaginer ... Plein de réflexions d’une grande justesse sur la vie, des personnages terriblement humains avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs contradictions...

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profanes

Assurément LE grand coup de cœur de ce début d’année ! J’avais beaucoup aimé en 2009 “Laver les ombres” du même auteur , beaucoup moins “Les insurrections singulières” en 2011, gros succès  de librairie pourtant et c’est avec un immense plaisir  que j’ai retrouvé ce qui m’avait tant plu dans “Laver les ombres” une écriture magnifique, palpitante comme une respiration, poétique, concise, précise, d’une langue soutenue...L’histoire est belle, représente un véritable hymne à la vie, un vrai credo de l’homme en l’homme ...Octave, nonagénaire, ancien chirurgien rassemble autour de lui quatre personnes dont il ignore à peu près tout mais que son instinct lui a fait choisir comme on compose une équipe, pour l’accompagner jusqu’au bout de sa vie. Ils ne se connaissent pas , ils vont se côtoyer, créer des liens  entre eux et avec la maison, personnage de l’histoire à part entière. Chacun va dépasser (soigner) des blessures tenues secrètes qu’ Octave a pressenties. Lui aussi a de grandes douleurs enfouies...

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jolie libraire dans la lumière

Laurent s’arrête devant une librairie frappé par l’image qui s’offre à lui: Maryline, la jolie libraire absorbée dans sa lecture, si belle dans la lumière qui tombe sur elle... il entre car il a envie de savoir quel est le livre qui retient toute l’attention de la jeune femme...

Une ode aux livres, au pouvoir des mots, au bonheur de lire...Un délicieux roman , une pépite très bien écrite et si d’aucuns pourraient y trouver quelques facilités stylistiques, un peu trop de pathos, une intrigue un peu cousue de fil blanc, qu’importe, ne boudez pas votre plaisir, vous les amoureux des livres, de temps en temps cela fait du bien de ne pas se prendre la tête et de lire une histoire optimiste  et rassembleuse dans laquelle on a envie de croire et dont le happy end nous met le sourire aux lèvres ...On en garde le souvenir ému d’un joli moment qu’il ne faut surtout pas manquer!

 

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les femmes du bus 678

Pour terminer ce billet, un film formidable que je n’avais pas forcément très envie de voir et qui pourtant m’a subjuguée, un film fort et courageux... Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d’aujourd’hui, de condition sociale totalement différente, s’unissent pour combattre le machisme impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier  ceux qui les humiliaient. L’atypique inspecteur Essam mène l’enquête... Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l’homme ?

Ne manquez pas l’interview du scénariste-réalisateur du film qui éclaire de façon passionnante, la genèse du film, celle qui l’a inspiré :la première femme à avoir oser porter plainte pour agression sexuelle en Egypte, son tournage, comment le film qui vient  de passer à la télévision est accueilli...Désormais, les agressions sexuelles sont enfin considérées comme des délits en Egypte !

♥ ♥ ♥

6 mars 2013

Ma collection de cols...

Avant de vous parler de cols, de broderies..etc, je voulais juste vous montrer un petit changement sur Léopoldine. J’ai remplacé l’embout de cou (tenon) tout plat qui trahissait son origine récente par une toupie chinée et peinte. C’est une suggestion que j’avais faite à une amie pour un de ses mannequins, relativement récent lui aussi et croyez-vous que j’y aurais pensé pour moi ? c’est une fois le billet publié que l’idée est revenue et moi, je trouve que cela change tout...

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♥ ♥ ♥

J’ai gardé pendant des années un col ancien donné par ma belle-mère, que j’ai fini par monter en 2009 sur une housse pour habiller un banal cintre en bois, c’était au début de mon blog (vous pourrez l’y voir sur une autre porte). Je lui vois plein de défauts, mais il est toujours là sur la poignée ancienne   de la porte de la salle à manger et j’aime le savoir là...

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J’ai eu envie de recommencer mais je n’avais pas d’autre col, j’ai donc commencé à en chercher lors  de mes chines. Et c’est ainsi que peu à peu j’ai commencé une collection, vous en avez déjà vu deux : Un très grand en dentelle d’Irlande installé sur Valentine(à voir ou revoir ici ) et un autre en organdi et Valenciennes sur Adélaïde (ici). En voici quelques autres...

♥ Fine toile de lin et broderie anglaise et large cintre ciré en blanc avec un cœur Rouge petit cœur à mon initiale

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♥ Broderie anglaise toujours, Valenciennes incrustée et en bordure, cintre atypique en métal et porte-jupe en bois ciré blanc avec une plaque numérotée en faïence

col 1

♥ Gros lin rustique, de ces lins tissés autrefois à la ferme, avec un superbe travail de broderie et un présentoir en bois chiné récemment, maintenu par une délicate petite broche offerte par une amie

col 2

Celui-ci est posé sur ma table de chevet, tandis que les deux premiers sont installés sur les persiennes qui nous servent de tête de lit en compagnie d’un troisième cintre qui accueille une de mes  guimpes en tulle brodé.

Vue d’ensemble...

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♥ Broderie mécanique sur tulle, vaporeux et volanté offert par ma sœur sur cintre en bois simple avec olive et double crochet

col 3

♥ Broderie anglaise sur un lin un peu moins rustique que celui du col posé sur mon chevet et même cintre à double crochet, avec une chaude patine cirée, étiquette maison 

 col 4

Tous deux sont posés sur le côté d’une armoire de famille...

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♥ Enfin un petit col écru en dentelle de Luxeuil (merci Frédérique de m'avoir renseigné sur cette dentelle !) récemment retrouvé enfoui dans mes trésors  et cintre d’enfant peint en off-black avec une marguerite de verre et une pièce trouée sur ficelle de lin

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a pris place pour l’instant sur la poignée de la porte

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♥ Ravissant petit col sur toile de lin, brodé de  papillons aux angles du dos et présentoir de magasin réglable, chiné dimanche avec un collier de cristal ayant appartenu à Maman...

présentoir réglable et col papillons

Je ne lui ai pas encore trouvé sa place définitive, le voici sur la cheminée de ma chambre

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♥ ♥ ♥

Vous êtes toujours là ?

Pour vous en remercier, je vous offre ce bouquet d’hellébores du jardin de Nanie...

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et un délice savoureux et moelleux pour le goûter ou la fin d’un repas léger, recette à trouver

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Faute d’airelles, j’ai utilisé un mélange de fruits rouges surgelés(cerises, mûres, myrtilles)

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