Où il est question de confiture et de chine...
Un plateau de succulentes pêches blanches du Roussillon rapporté du marché m’a donné envie de mettre en pot ce délice parfumé tout en vous montrant quelques trésors de chine butinés ici ou là sur brocante ou vide-grenier durant l’été. Un rassemblement hétéroclite à la Prévert dont le seul point commun est le plaisir que j’ai eu à les chiner...
Tout d’abord un tout petit pot à confiture ancien, idéal pour les petits restes, vous savez , la dernière louche qui ne rentre pas dans le pot, et ce qu’on racle sur les parois de la bassine pour ne pas perdre une goutte de la précieuse gourmandise...Je ne sais pas si vous avez remarqué, ces pots anciens, plus ils sont petits, plus ils sont chers, j’ai réussi à négocier celui-ci (7 cm de haut, 8 cm de diamètre intérieur) 13 euros mais il a fallu beaucoup de persuasion et aussi que le brocanteur ait envie de me faire plaisir, je crois !
J’ai laissé la peau des pêches ce qui explique la couleur rose très prononcée de ma confiture de pêches... blanches ! Et après cuisson, elle avait fondu littéralement et nous ne l’avons pas trouvée à la dégustation...
Je vous montre l’ensemble, confitures et objets chinés sur un drap de bébé en lin superbement travaillé avec un monogramme fleuri, un feston profond sur le revers et surtout entièrement ourlé à jour sur tout le tour du drap.
Vous vous souvenez peut-être que l’an dernier à Paris, j’avais eu un coup de foudre pour des assiettes de la faïencerie Longchamp, j’ai retrouvé cet été deux assiettes à compartiment saucier pour asperges ou artichauts de la même provenance.
Enfin, un joli motif en bois sculpté dans la masse, avec un très léger manque facilement réparable...
Je vous laisse avec ce couple d’hirondelles en conversation très animée !
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