Les merveilles de Brigitte (1)...
Mon amie Brigitte, la marraine de la demoiselle de Bordeaux, vient de déménager. Juste avant, je suis allée faire chez elle des photos de quelques unes de ce que j’appelle ses “merveilles”.
Quand on rentrait dans son appartement, on aurait pu croire entrer chez une grande chineuse, tant le passé y était présent et donnait à son environnement ce supplément d’âme que seuls, à mon avis, des objets chargés d’histoire et de savoir faire savent donner. Mais en fait Brigitte ne chine jamais, n’a jamais chiné, sinon dans... le grenier familial ! C’était toujours un ravissement pour moi d’aller chez elle, car où que l’œil se posât , il y avait toujours quelque chose à découvrir , à admirer... Avec son autorisation, je vais vous faire découvrir quelques unes de ces merveilles ...
En haut de la photo une ombrelle en soie en parfait état au délicat manche ouvragé en ivoire...
A gauche , une charmante petite boite en carton au couvercle décoré d’une scène enfantine pleine de charme...
Sur une longue paire de gants en fin chevreau très souple, sont posés : Une épingle à chapeau fleurie et emperlée en métal argentée...
une médaille de mariage en argent, offerte par le fiancé en guise de promesse de fidélité et bonheur, environ 40 mm, un couple vêtu à l'antique prête serment sur un autel orné d'un arc, d'un carquois et du flambeau de l'Hymen, signée du graveur Petit, avec le monogramme de sa propriétaire, une des ancêtres de Brigitte
et enfin un minuscule (regardez la première photo !) album de poche rassemblant les portraits des têtes couronnées d’Europe... Un astucieux pliage et une double ouverture permettait de disposer douze portraits ...
Remontez près de l’ombrelle, avez-vous remarqué ce curieux petit flacon en ivoire ? Il s’agit d’une poudreuse à talc pour les gants pourvue d’un long col pour déposer le talc le plus loin possible dans les doigts et d’un petit bouchon vissé pour éviter de disperser la fine poudre alentour...
Juste à côté, un ravissant porte-monnaie en ivoire incrusté d’argent doté d’un petit compartiment central avec son propre fermoir et dont la moire intérieure, d’un beau bleu, est parfaitement conservée...
A droite sous le manche de l’ombrelle, une invitation pour un bal de charité à Nevers en l’honneur de M. Félix Faure, Président de la République, datant de 1895 avec son carnet de bal...La longue liste des danses possibles me fait rêver !
Enfin, posé sur une aquarelle réalisée par la grand-mère de Brigitte un coffret en ébène renfermant un nécessaire à couture en vermeil. Ciseau, étui à aiguilles, dé, poinçon et passe lacet...
Voilà , c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que vous aurez pris comme moi du plaisir à regarder ces objets anciens...
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