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Rose & Gris
9 août 2010

Chines estivales, acte II : Métal, bois, etc ...

chines estivales métal bois etc

Une très jolie patère  pour laquelle j’ai déjà trouvé une place à la maison, en bois tournée et fer avec une petite plaque de fixation ouvragée...

patère 

Deux cadrans de montre dont un avec son mécanisme et ses aiguilles finement travaillées...

cadrans anciens

 

De tout petits tampons chiffres en bois...

tampons chiffres

Un lot de boutons que j’ai eu en négociant pour 10 euros les huit, ce qui me parait un prix raisonnable quand on sait les prix étonnants que peuvent atteindre les boutons anciens chez les brocanteurs spécialisés et si l’on compare avec le prix des beaux boutons neufs actuels...Le couple sur celui du centre est incroyablement détaillé sur un très joli fond de forêt, je suis incapable de dater ce genre de boutons, celui de gauche me parait art déco, quant à l’autre, je ne sais pas plus...

boutons 

Enfin quelque chose que j’ai découvert avec ravissement, qui va venir compléter ma collection de .... Mais de quoi donc ? Si vous trouvez , vous saurez à quoi servait cet objet.... C‘est  la première fois que j’en voyais ...L’intérieur est en métal, en trois parties qui s’articulent légèrement  et l’extérieur, en cuir... Il est très usagé et porte les marques de ses années de  bons et loyaux services...

métal et cuir   

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25 mai 2010

Un vrai grand beau weekend, enfin...!

Tout nettoyer, tondre, désherber, laver au jet haute pression et pouvoir enfin se poser pour profiter des roses du jardin...

roses mai 2010

S’enchanter de la floraison de la volubile clématite, dont les nombreux boutons s’ouvrent comme une offrande à ce soleil qui jouait jusqu’alors à la star capricieuse...

clématite mai 2010

Se régaler des douces tonalités  des alliums, des millions bells, de la tonicité du genêt, de la générosité des pensées qui repartent vaillamment malgré l’hiver bien rude qu’elles ont subi, admirer l’incroyable vivacité de l’érigéron  qui envahirait volontiers le jardin...

fleurs du jardin 

 

Faire la curieuse et tenter d’écouter ce que la rose Pierre de Ronsard chuchote à l’oreille du rouge-gorge...

dialogue avec la rose 

Préparer la table dehors et  savourer un verre de vin bien frais pendant que le repas se  termine... Se dire qu’il fait presque trop chaud, mais que  c’est si bon d’être dehors et d’entendre les oiseaux chanter alors qu’ il faisait si froid, il y a à peine quelques jours...

DSC05163 

Terminer de nombreux  petits travaux de bricolage, de patines, installer les dernières chines et... oublier  d’allumer l’ordinateur, tant c’est bon d’aller et venir, dehors, dedans, dehors...

Appolinaire

14 juin 2010

Trois livres et une frimousse d'enfant...(Voyages immobiles 14)

Avant toute chose, un grand ♥ MERCI ♥ pour tous vos commentaires sur le post précédent, faute de temps, je n’ai  pas répondu individuellement, je le fais donc ici avec tout mon cœur et j’en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouvelles lectrices et abonnées !

la porte

La lecture de “La ballade d’Iza” (voir ici) m’avait donné envie de lire le livre qui avait fait connaitre l’auteur en France, “La porte”.

Encore une fois Magda Szabo m’a subjuguée.  Elle raconte sa relation avec celle qui fut sa femme de ménage pendant près de vingt ans, Emerence, une personnalité extraordinaire, au caractère difficile avec qui elle nouera une relation passionnée. Inoubliable Emerence, qui la première fois qu’elle rencontre sa future patronne lui réclame des références ”c’est que je ne lave pas le linge de n’importe qui”. Choisissant elle-même ses horaires et son travail, ne manquant pas de faire des remarques parfois acides sur les travers  ou les erreurs des uns et des autres, elle offrira à l’écrivaine, une affection inconditionnelle et lui ouvrira peu à peu la porte de son intimité en lui dévoilant l’histoire de sa vie.  Impossible de raconter ce personnage sans trop dévoiler de cette histoire forte et originale, un livre que je n’ai reposé que la dernière page lue...

le reste est silence 

Le deuxième livre , je l’avais vu chez Françoise, d’ Autour du puits. Sous sa bannière, elle présente un livre qu’elle a aimé avec un petit mot et  pour celui-ci, c’était :

“Un air de Extrêmement fort et incroyablement près. De ces livres que l'on ne quitte pas, que l'on n'oublie pas, que l'on offre...”

Inutile de vous dire que je me suis précipitée, n’est-ce pas ? Et j’ai bien fait...

Tommy, douze ans, malade du cœur, caché sous une table lors d’un repas de mariage, surprend la vérité sur la mort de sa mère et  décide de trouver des réponses à ses questions. Sa belle-mère, Alma cache une grande fragilité qui lui vient d’un conflit avec sa mère, son père se mure dans son silence. La vie apparemment heureuse dérape, les non-dits éclatent au grand jour, jusqu’au drame.

Un roman magnifique  à l’écriture très belle, très sensible dont les personnages infiniment attachants prennent la parole tour à tour... Il se débattent chacun dans leur recherche de vérité et d’amour...

le premier amour

Ce troisième livre, je l’ai commencé un peu dubitative:

Une femme  prépare un repas pour son anniversaire de mariage , remonte  de la cave une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal, lit une petite  annonce et  laisse tout séance tenante pour partir  en Italie  vers son premier amour qu’elle n’a pas revu depuis 25 ans...Cela me paraissait si improbable, si artificiel, que je ne m’attendais pas à être happée par ce roman et cette histoire à laquelle finalement j’ai eu envie de croire, jusqu’au bout. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur parle de l’amour, à travers ce qu’elle dit du “premier” amour. Ce voyage est aussi  pour cette femme , l’occasion de faire un bilan de sa vie, ses enfants sont élevés, , son mari est bien présent, mais au fond, qu’a-t-elle fait de sa vie  ?

Ces trois livres ont en commun de traiter de la difficulté de communiquer et d’aimer, et des portraits psychologiques très fins et profonds de leurs personnages. Ce sont trois beaux livres dont vous entendrez résonner  longtemps la petite musique si vous voulez bien l’écouter...

Cath bébé

Enfin , sur l’invitation de Sylvie, de L‘Orangerie, je rentre dans la ronde des frimousses d’enfant ... je devais avoir 17 ou 18 mois...

♥ ♥ ♥

 

13 septembre 2010

Les petits plaisirs de la fin de l’été...

♥  Guetter l’arrivée des pommes nouvelles sur les marché est un de ces  petits plaisirs  qui font que j’aime particulièrement la fin de l’été. Vous savez , la pomme Akane, dont la peau rouge se met à briller comme un sou neuf lorsque vous la frottez, à la chair blanche et juteuse ,  celle à laquelle Blanche-Neige ne sut résister ...

pommes akane

Les empiler en pyramide sur un compotier et les admirer avant de les croquer...

♥ Cueillir enfin la lavande du jardin, la rassembler en grosse gerbe dans un torchon ancien  reçu en cadeau cet été ...

gerbe de lavande

avant de l’égrener et de la mettre en pots en attendant qu’elle aille remplir d’odorants petits sachets...

confiture de lavande

 

Petit cadre ancien chiné sur un vide-grenier, en attente de patine...

♥ Savourer les belles journées qui s’offrent à nous, encore plus précieuses qu’en plein cœur de l’été, avec la lumière inégalable de cette période de l’année* ...

11 septembre 7h17 et 7h44

 

 

Samedi matin entre 7h17 et 7h44, les prémices d’une journée radieuse...

logo de clarelis

♥ Décider à la fin de cette belle journée, vers 18 h, de “partir aux champignons “dans le bois voisin en se souvenant qu’il y a quinze jours déjà, nous avions trouvé de quoi accompagner délicieusement une brouillade d’œufs...

premières girolles

et revenir avec 1kg430  en une heure et demie en se disant que cela aurait été dommage de ne pas y être allés ! Ici, les gens cherchent plutôt les cèpes, alors à nous les savoureuses girolles !

la récolte du 12 septembre

S‘en régaler le soir même  et parce que les bonnes choses sont encore meilleures partagées, inviter mes beaux-parents à se régaler eux aussi le lendemain dimanche...

♥ Refaire des confitures parce qu’il n’y a rien de plus agréable que de remplir la maison de l’odeur délicieuse des fruits  qui cuisent avec sucre et épices, parce que comme les écureuils, j’aime engranger dans tous les sens du terme (mes confitures sont rangées dans la grange  !) des délices pour les jours gris... et aussi parce que je suis TRES gourmande**...

l'autrichienne

D ‘après une recette de Christine Ferber, “L’autrichienne”, une merveilleuse alliance de saveurs...

Pour 1 kilo net  de pommes pelées et coupées en tranches fines, j’ai ajouté 550 g de sucre en poudre bio,  un jus de citron et une gousse de vanille fendue en deux, porté à ébullition, versé dans une bassine et mis au frais toute la nuit.

Le lendemain, j’ai reporté à ébullition et ajouté 100 g de raisins secs macérés pendant la nuit dans 5 cl de rhum, 2 g de cannelle moulue et 150 g de cerneaux de noix brisés, laissé cuire environ 15 mn. Selon le jus rendu par vos pommes, soit cela sera suffisant soit vous ferez comme moi, j’ai ajouté 1 g d’agar-agar  et laissé bouillonner 2 mn de plus parce que mon jus était trop liquide et que je ne voulais pas laisser cuire plus longtemps ma confiture. J’ai mis en pots en répartissant la gousse de vanille coupée en petits morceaux ...

Un délice gourmand et subtil à savourer aussi avec du fromage de brebis ou du chèvre frais...

♥ ♥ ♥

Les astérisques * placés après certains mots sont ma façon de répondre au jeu proposé par Calou et Isa qui me demandent dix choses que j’aime. Vous en avez deux dans ce post, il y en aura dans tous les posts suivants jusqu’à vous avoir “livré”  dix confidences qui parlent de ce que j’aime ou de ce que je suis...

♥ ♥ ♥

24 novembre 2010

Iraty...

Puisqu’enfin le grand beau temps s’était installé à la fin de notre séjour en Pays Basque, le samedi 13 novembre, nous sommes partis vers la montagne, la Basse Navarre, en direction d’Iraty. Ne manquant pas de prendre le chemin des écoliers nous arrêtant dans maints petits villages, histoire de voir ici une église, là un paysage, et souvent les deux en même temps comme ce petit village, Béhorléguy face au pic éponyme, qui jouit d’un paysage enchanteur...

Behorleguy Nous continuons de monter et nous arrêtons  pour aller découvrir en plein milieu d’un pâturage à 900m d'altitude, la chapelle Saint-Sauveur d’Iraty...Sans un panneau indicateur, de loin on pourrait facilement   la prendre pour une simple grange...

Saint-Sauveur d'Iraty

C’est une chapelle de fondation romane, dont on trouve mention au XIIe et XIIIe siècles , qui fut restaurée en 1727, date gravée au-dessus de la porte, à l’initiative du curé de Béhorléguy (bien qu’il ne s’agisse pas du tout de la même commune !). Les ouvertures romanes étroites sont d’origine. Nous n’avons pas pu voir l’intérieur car elle est fermée. C’était une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et un lieu de pèlerinage important.

Saint-sauveur d'Iraty détails pf 

Tout autour de la chapelle, un chemin de croix extérieur à colonnes de pierre... et à gauche de la porte romane côté ouest une plaque commémorative “de 1942 à 1944 pour de nombreux patriotes belges rejoignant   les forces alliées, l’Iraty fut  une halte sur le long chemin de la liberté, les survivants ont choisi ce sanctuaire de paix pour redire leur gratitude à Dieu qui les protégea et à ceux qui en pays basque leur furent fraternels”

DSC07594

Enfin  nous arrivons aux chalets d’Iraty (une quarantaine de chalets en location disséminés dans la forêt) avec beaucoup de plaisir car nous y avons passé des vacances heureuses dont les filles gardent un excellent souvenir il y a ...19 ans ! Souvenirs de cueillette de myrtilles , de tartes et de grillades au feu de bois, de longues promenades dans la forêt, de balades à cheval dans des paysages éblouissants...

chalets d'Iraty 

DSC07597

Au niveau du col, un restaurant dont les fenêtres et la terrasse ouvre sur ce paysage... iraty panorama du restaurant 

Deux cent mètres en dessous, le col d’Organbidexka: Situé sur une zone de passage importante de la migration des pigeons ramier, la fameuse palombe du sud-ouest, ce lieu a été repris aux chasseurs depuis 1979 et c’est dorénavant un lieu de comptage des oiseaux migrateurs, palombes, grues, oies, rapaces, passereaux... en route vers le sud.

Du 15 juillet au 15 novembre, des bénévoles et des permanents en liaison avec la LPO sont là du lever du soleil à son coucher pour comptabiliser les oiseaux. Ce jour là, il faisait un vent du sud incroyable  (nous avions peine à avancer et à résister au vent et la tenue des observateurs vous en dira long sur la température !) et il n’y avait en conséquence aucun passage...Avec leurs jumelles et leurs puissantes lunettes (x 60) ils sont capables de repérer un  vol de grues à 10 kms ! Cette année restera dans les annales avec des records de passage de rapaces, 41400 Milans noirs , un record absolu depuis le début de l’étude en 1979, dont 9032 sur la seule journée du 10 août 2010. Cette année a vu aussi passer 131 Aigles bottés, un record jamais vu encore, c’est l’aigle le plus discret et le plus rare...

Organbidexka 

Nous sommes redescendus  et malgré ma déception de ne pas trouver de belles couleurs d’automne aux arbres, l’altitude et les premières neiges  font tomber les feuilles ici plus tôt qu’en plaine, la lumière de cette fin d’après midi m’a offert de  jolies nuances sur les branches dénudées et les fûts élancés des hêtres. Iraty est la plus grande hêtraie (90% de la forêt) d’Europe, plus de 17000 ha répartis entre la France  (2310 ha ) et l’Espagne, longtemps préservée puisque la route ne fut tracée qu’en 1964, elle était considérée comme la dernière forêt vierge de France. Au XVIIIe siècle, elle a été pourtant exploitée par la Marine Royale friande de ses fûts rectilignes...

DSC07635 

Lieu mythique du Pays Basque, elle est le siège de nombreuses  légendes autour de "Basajaun" (le Seigneur de la forêt) et des "laminak" (des petits êtres mi-anges, mi-hommes)

Iraty la hêtraie

Ce même jour, un collègue de Mr. Rose & Gris, féru de vol à voile et de photos aériennes survolait les Pyrénées et il était  à peu près au dessus de nous lorsqu’il a pris cette photo. Admirez cette photo insolite des Pyrénées vues de profil à 6000m d’altitude !

Pyrénées de profil

♥ ♥ ♥

 

C'est toujours avec un très grand plaisir que je lis vos commentaires, une semaine très... chargée, dirons-nous, m'empêche de vous répondre individuellement, soyez ici remerciés de votre attention et de votre fidélité...

MERCI

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20 décembre 2010

Les merveilles de Brigitte (5) ...

Le temps  de notre dernier rendez-vous avec les merveilles de Brigitte est venu... Des tableaux , des objets et en cette période de Noël où l’enfant qui sommeille en chacun de nous ne demande qu’à se réveiller, des jouets...

♥ Avez-vous jamais rêvé d’avoir sur vos murs les portraits de vos ancêtres  ? Moi ,je vous avoue que  j’adorerais, c’est pourquoi Célina et Célestin m’ont toujours fascinée. Ce sont les arrière-grands-parents de la grand-mère de  Brigitte, dont les portraits à l’huile étaient les véritables stars de son salon ...

Célina et Célestin

Ces peintures datent de 1850: à l’époque Célina était âgée de 29 ans et Célestin de 40 ans ...

Pas du tout évident de photographier des tableaux, j’ai fait un recadrage mais la définition n’est plus très bonne, j’en suis désolée... j’aurais aimé que vous puissiez vous rendre compte de la finesse des détails... Célina et Célestin gros plans

détail tableau Célina 

♥ Parmi les nombreux tableaux de mon amie, il y en a deux autres que j’aime particulièrement, des huiles du XIXe siècle représentant des paysages...En voici un aperçu... (Plus bas , vous les verrez dans leur cadre sur le mur )

paysages

♥ Et des paysages, dès la fin XIXe siècle on pouvait en admirer grâce au Stéréoscope,  permettant de voir en relief des images d’abord, puis des photos . Appareil  très en vogue, on en trouvera jusque dans les années 1940...  Celui-ci est un modèle de table qui par un système de mécanisme à chaine permettant de charger un nombre important de plaques photographiques, jusqu’à 50, permettait de visionner les photos sans quitter les oculaires des yeux en tournant la manivelle sur le côté de l’appareil...  Remarquez la jolie poignée et le filet en marqueterie ...

stéréoscope

Approchez-vous ! J’ai collé l’objectif de mon appareil photo sur un des oculaires de l’appareil pour vous montrer quelques unes des vues: la mer de glace, la grotte de Lourdes...

stéréoscope détails des vues

♥ Pour clore cet inventaire à la Prévert de ce que j’ai appelé “Les merveilles de Brigitte”, je vous propose de retrouver votre âme d’enfant avec quelques jouets...

jouets

 

 

 

 

 

Un fragile petit piano dont Brigitte pense qu’il est en carton-pâte ! Il a un peu souffert de l’enthousiasme des enfants qui l’ont utilisé ! Mais que de détails raffinés : les petites appliques chandeliers, les poignées en métal...

piano jouet détails

Une  superbe dinette dont il reste suffisamment de pièces pour imaginer la richesse du service lorsqu’il était complet...

dinette détails

Présentée sur un torchon en lin aux liteaux tissés sur quatre côtés, soupière, nombreux plats et raviers, théière, cafetière, bols, tasses et sous-tasses, assiettes,  pichets  et verres à pied permettaient aux fillettes d’apprendre tout en jouant à dresser une table à la française... nul doute qu’il y ait eu, un jour, des couverts pour accompagner la dinette en faïence...

cousette

Une ravissante cousette  d’époque Napoléon III , dont vous trouverez quelques détails ci-dessous...

cousette détails

 

 

Ainsi s’achève cette chronique, j’ai eu beaucoup de plaisir à photographier ces objets et à vous les présenter, à faire des recherches sur leur histoire... J’ai beaucoup appris grâce à Brigitte  et à ses trésors familiaux, c’est une chance pour moi  qu’elle ait accepté ce partage avec vous ...

La quatrième bougie de l’Avent a été allumée hier...

les 4 bougies de l'Avent

Je vous donne rendez-vous le 23 pour vous montrer quelques petits bouts de maison parée pour Noël... sobrement, car cette année, ma devise est “less is more”...

23 décembre 2010

Noël dans une forêt imaginaire et enchantée...

Envie d’autre chose que d’un sapin,  tout en gardant l’esprit de Noël...

Regarder autour de soi un jour de neige pour s'inspirer...

arbres enneigés

Dès l’entrée donner le ton ...

porte d'entrée

Imaginer une forêt  enchantée,  tout de blanc vêtue...

les troncs de ma forêt

peuplée de petits anges joyeux , évoluant dans les branches légères au milieu des cœurs de verre , des glaçons brillants, des cœurs  de plumes...des décorations si légères qu’un souffle les anime...

anges, coeurs...

Une forêt rêvée, symbolique, pour une mise en scène légère et poétique...

vue globale

Tout près installer ma vieille luge d’enfant en guise de traineau, avec patins à glace, lanterne et chaude étole pour se réchauffer, l’air sera vif dans ma forêt...

le traineau

Inviter tous les anges de la maison à nous accompagner...

les anges

Enfin installer une crèche épurée  sous le grand globe...

Sainte-Famille

Un régule chiné en fin d’été, laissé dans son jus, juste nettoyé, qui laisse à peine deviner  la patine dorée d’origine ...

S’ émerveiller de la douceur de cette nativité et du charme de ses détails...

Sainte-Famille détails

Disposer quelques boules là où on ne les attend pas, çà et là dans la maison, sous cloche où elles prennent des allures de perles précieuses, dans des pots à confitures, ...en cage !

boules

Et puis vous souhaiter un beau, un doux, un merveilleux NOEL et vous dire MERCI pour tous les petits mots sortis de votre cœur qui sont allés droit vers le mien...

   Le message de Brigitte:

Un grand merci pour vos commentaires. J'ai découvert en même temps que vous "les merveilles de Brigitte" si bien présentées et racontées par ma grande amie Catherine, j'en suis encore toute émue. Je n'imaginais pas qu'autant de personnes sauraient apprécier tous ces objets anciens. Ils ont pour moi une valeur sentimentale tellement plus grande que leur valeur marchande. Je sais exactement d'où vient et à qui a appartenu le moindre bibelot et cela grâce à ma grand-mère avec qui je parlais beaucoup de nos ancêtres et de ce qu'a été leur vie. Un grand merci à toi aussi Catherine. Grâce à ton blog et à ces 5 épisodes,tu m'as permis ainsi de rendre un bel hommage à cette grand-mère tant aimée. MERCI

28 novembre 2011

Anniversaire...

Avant-hier, c’était l’anniversaire de Mr Rose & Gris et nous lui avions concocté une soirée surprise, qui l’était d’autant plus que jamais il n’aurait imaginé trouver ses filles là en pleine semaine entourées de ses parents  et de leurs marraines. Ce fut délicieux  de le mettre à l’honneur et de le fêter, tous ceux qui le connaissent, si discret et adorable,  comprendront  notre envie de lui faire plaisir... Je vous montre quelques ouvrages amoureusement réalisés pour lui !

Album JP

D’abord un mini-album pour accueillir les petits mots doux  que chacun lui a adressés. J’aime bien  faire un ouvrage qui rassemble les vœux  mais qui, à l’opposé du livre d’or, préserve la pudeur de chacun et permet d’ouvrir son cœur, et quelques jours avant le jour J, le hasard fait souvent bien les choses, j’ai trouvé grâce à Abracadacraft sur ce site, une idée nouvelle parfaite pour l’occasion. Un mini accordéon revu à ma façon bien sûr...

album JP

♥ ♥ ♥

Pour son travail, Mr Rose & Gris est amené à se déplacer régulièrement à Paris, et parfois s’il reste plus de 24 heures, il a besoin d’emmener  une ou deux chemises et des pantoufles ou chaussures, qu’il glisse dans sa sacoche. Pour leur protection, deux housses en tissu...

DSC02900

La première,un pochon à chaussures,  un travail à quatre mains, broderie au point de croix  par Marie-Christine et couture by me...

pochon à chaussures

♥ ♥ ♥

Pour la seconde, destinée aux chemises, j’ai récupéré un motif imprimé  sur une chemise usagée que j’ai appliqué sur du lin. La pochette est ouatinée, doublée de lin ancien blanc discrètement monogrammé ( la première lettre correspond à sa première initiale !)  et cache sous son rabat, un long tube de lavande, amovible pour le lavage maintenu par des passants élastiqués, pour parfumer les chemises..

pochette à chemise pochette à chemise 2  

♥ ♥ ♥

Avant de vous quitter, un aperçu du bouquet que j’avais réalisé pour l’occasion...

   DSC02865

♥ ♥ ♥

30 septembre 2011

Une église et une chapelle basques...

Il y a environ une quinzaine d’années, nous avions été écouter un concert de chants corses et basques dans l’église d’Ustaritz... Nous n’y étions jamais revenus depuis, et cet été, lors des  rares embellies de la fin juillet, nous sommes partis à la découverte ou redécouverte de certains lieux du Pays Basque. Nous avons commencé par Ustaritz  et comme vous allez le voir, bien nous en a pris d’y aller ce jour-là plutôt qu’un autre.

De l’extérieur, Saint-Vincent est une église plutôt classique voire sévère comme il y en a tant, silhouette élancée avec son clocher qui grimpe vers les cieux, datant du XIXème siècle...

Ustaritz 

La surprise est d’autant plus grande à l’intérieur, et cet après-midi là nous avons eu la chance de la trouver toute éclairée. Quatre personnes s’y tenaient, un couple de touristes, le prêtre de la paroisse et une dame chargée de l’art sacré au niveau du diocèse qui venait voir le nouveau mobilier liturgique, en laiton massif, livré à l’église le mois précédent.

Saint-Vincent mobilier liturgique

Le plus remarquable, ce sont les couleurs qui  habillent l’intérieur de l’église et lui donnent une atmosphère chaleureuse et gaie...

 Saint-Vincent le choeur

Saint-Vincent l'autel de la Vierge

Saint-Vincent nef et vitraux

Une des particularités de l’église est l’utilisation, d’avant-garde pour l’ époque, de  la fonte pour la structure des galeries, ces galeries typiques des églises basques habituellement tout en bois...

Et ce qui frappe le visiteur d’emblée, outre l’explosion de couleurs, ce sont les peintures du chœur datant de 1946  représentant une procession des saints du XIXème siècle, auxquels les habitants du village ont prêté leurs traits. Les couleurs vives, les visages incroyablement expressifs, les détails ornementaux, les frises qui encadrent les groupes de personnages, tout l’ensemble  est d’un effet  saisissant  et une récente restauration nous les offre dans leur fraicheur originelle...

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Saint-Vincent détails des saints

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Alors que nous  écoutions attentivement la conversation qui se tenait sur le patrimoine religieux de la région,  le prêtre a parlé d’une chapelle des environs  qui venait  d’être consacrée quelques jours auparavant par Mgr Aillet, l’évêque de Bayonne. Il a proposé de nous y accompagner, heureusement car nous ne l’aurions pas trouvée faute de signalisation! (d’Ustaritz, il faut prendre la route de Saint-Pée  sur Nivelle , la D3 et tourner à gauche au chemin de Bidachuna)

Cette chapelle a la particularité, nous a expliqué le prêtre pendant le trajet, d’être au confins de trois communes, Ustaritz, Souraïde et Saint Pée, au lieu dit d’Otsanz et d’être propriété privée. En effet, le cinéaste René Clément en découvrit les ruines en 1991 sur la propriété qu’il venait d‘acquérir, un bout de mur et la pierre monolithique de l’autel. L’origine de cette chapelle détruite à la révolution remonte au Moyen-Age, lieu de cachette des chrétiens pendant les invasions et halte pour les pèlerins de Compostelle. Madame Clément selon la volonté du cinéaste disparu en 1996,  s’occupa de faire renaitre la chapelle, ce qui fut fait il y a deux ans avec l’aide d’artisans locaux, tailleurs de pierre, charpentiers et maçons...Avec la consécration, la chapelle a retrouvé son âme et sa destination liturgique.

chapelle sainte Marie-Madeleine

Les pierres foncées sont tout ce qui restait de la chapelle avec la pierre d‘autel de plus d’une tonne  dans laquelle fut scellée une pierre contenant des reliques de sainte Marie-Madeleine le jour de la consécration .

chapelle ste Marie Madeleine détails

Ici point de couleurs, la sobriété est de mise: Pour seuls ornements,  la pierre  taillée, une  charpente de toute beauté, un crucifix en bois sobre et nu, la lumière naturelle, la chaleur blonde de la pierre, des portes massives en bois clouté à l’ancienne...  Il y règne une atmosphère rare due peut-être à cette renaissance en un lieu chargé d‘histoire, en plein XXIe siècle avec  un savoir-faire digne de ceux qui l’avaient érigée il y a si longtemps..

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Nous sommes repartis heureux de ces rencontres et émus d’avoir pu découvrir cette petite chapelle si loin de la débauche picturale de saint-Vincent  mais si belle dans son humilité et sa simplicité, posée au milieu des champs, non loin d’une ferme, ouverte au passant et au pèlerin...

♥ ♥ ♥ 

du coeur et des mains

Un rendez-vous à ne pas oublier:

 la vente solidaire pour AFOUS

 aujourd'hui dès 8h et demain seulement

14 juin 2012

Zinc, atout charme du jardin...

Cela avait commencé par un arrosoir, une bassine, puis un broc, et cela commençait à ressembler à une mini collection... Sur les brocantes ou vide-greniers, difficile de passer à côté de ces pièces intemporelles surtout lorsque leur prix est raisonnable voire riquiqui  et surtout que leur forme... comment dire ? lorsque c'est exactement celle qu’on n’a pas ! car vous êtes d’accord ce n’est pas drôle d’accumuler des modèles identiques, mais beaucoup plus  de mettre la main sur des formes originales voire un peu rares...

C’est ainsi qu’à Bonnieux j’ai eu le coup de foudre pour un nouvel arrosoir...

les arrosoirspf

Tout à droite, regardez, n’est-il pas intéressant avec sa forme si particulière et cet arrondi qui permet d’y glisser la main et de le porter facilement lorsqu’il est plein... Il a vécu et porte sur lui les traces d’un passé  besogneux et rude, soumis aux aléas du climat qui ne l’a pas épargné, poignée un peu enfoncée, traces de rouille, étanchéité défunte... il a  donc bien gagné le droit de se reposer dorénavant  dans mon jardin tandis que travailleront ses collègues...

♥ ♥

les brocs

Contre le mur de la grange, ce sont les brocs que j’ai rassemblés devant une grille chinée et repeinte en rouge, histoire avec cette mise en scène d’attirer l’œil et de détourner l’attention d’une partie du mur  rebouchée, quelle hérésie, avec des moellons ! Le pichet central est le dernier chiné à Soumoulou (il y a plusieurs mois, je dois bien l’avouer!) J’aime beaucoup cette forme différente...

♥ ♥ ♥

l'abreuvoir sur le banc

Sur un coin du banc, a pris place un abreuvoir   atypique et original, sans doute à pigeons, trouvé à Villeneuve les Avignon. Très ancien et rare, m’a dit le brocanteur, ce que je veux bien croire car je n’en ai vu passer aucun d’identique ni sur les brocantes, ni sur les blogs et mes recherches sur google sont restées vaines...

l'abreuvoir détails 

On trouve couramment l’abreuvoir avec une gouttière circulaire mais je n’avais jamais vu ce type avec six trous et un pétale de zinc sous chacun des trous...Et vous, en aviez-vous déjà vu ?

Edit du 20 juin: Philippe de Gris-bleu avait chiné en 2008 un abreuvoir différent des classiques abreuvoirs circulaires, avec un trou et un "pétale" de zinc vous pouvez le voir ici et grâce à Yvette j'ai appris  que le mien est un abreuvoir à poussins. Lorsqu'elle était enfant, ses parents élevaient des poussins et tous les abreuvoirs étaient du même type que celui que j'ai chiné, suspendus au ras du sol pour rester accessibles aux poussins mais ne pas se souiller au contact de la terre....Merci Yvette!

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la frise de zinc

Enfin, pour 1 euro, oui vous avez bien lu, cet adorable morceau de frise de zinc chinée à Pau. Une chute qui avait dû être conservée à l’abri, car elle est comme neuve... Pour l’instant simplement posée au sol devant l’échelle de bambou et les bouteilles anciennes pour que les intempéries la patinent un peu, avant de  la rentrer  dans la maison un peu plus tard... Dans la bouteille la plus étroite, une bouteille  de cognac, sont rassemblées les tiges métalliques de coquelicots en céramique trouvés chez Jardins animés qui viennent créer la surprise et mettre un peu de couleur devant le vieux mur en attendant que fleurissent les hortensias...

Et bien que ce ne soit pas du zinc, je vous montre deux autres objets métalliques à l’intérieur de la maison cette fois, suivez-moi...

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Une balance Roberval émaillée turquoise chinée sur l’île d’Oléron en mars, à laquelle il manque l’aiguille et je ne m’en suis aperçu que plus tard, dont les plateaux ne sont pas d’origine et donc, pas à la bonne taille !!! Il reste encore à nettoyer le mécanisme, les plateaux, quant à eux, après un bain d’acide citrique ont retrouvé un éclat oublié depuis longtemps. Devant à gauche, une adorable petite boite de coton à repriser “A la croix” en tôle lithographiée, chinée à Bonnieux et dont l’intérieur est bleuté aussi, ce n’est pas le reflet de la balance ! Du coup, j’ai rassemblé des objets aimés aux couleurs en harmonie: une coupelle artisanale à la forme et aux couleurs superbes, reçue en cadeau, une poterie découverte chez des amis et achetée l’année suivante  à Florence (tu te souviens, Michèle?), poterie dont je suis toujours amoureuse dix ans après et une serviette à thé brodée de bleuets par Maman. La nappe et les serviettes furent sa dernière broderie, elle attendait alors ma naissance...

harmonie de bleus

J’ai plein de trésors de chine à vous montrer, et j’espère ne pas vous faire attendre trop longtemps (n’est-ce pas Sophie !) Il faut dire que l’appel du jardin  (quand il ne pleut pas) et mille occupations dans la maison me rendent un peu moins disponible sur l’ordinateur ... Pourtant vous me manquez, alors à bientôt!

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3 septembre 2012

Le sel de la vie...

Aimer la fin des vacances et le retour à la maison, les petits matins frais qui annoncent la fin de l’été, retrouver mon jardin encore fleuri grâce aux bons soins d’une voisine, aimer être accueillie par les anémones du Japon aux graciles  corolles,

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aimer cueillir une brassée de cosmos sur le bord de la route, un de ces petits plaisirs de la rentrée dont je ne me lasse pas,

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poser à côté du bouquet, quelques torchons anciens chinés et une serviette brodée, et laisser vagabonder mon esprit sur ces matières si belles et la manière de les utiliser en les mettant en valeur et en rendant hommage à celles et ceux qui les ont tissées, cousues, brodées,

matières été 2012

  aimer cueillir la lavande plantée cette année, la mettre à sécher sur un tamis ancien, puis l’égrener en imaginant les futurs sachets qui viendront l’habiller pour ensuite embaumer les armoires,

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installer un énorme broc de toilette chiné cet été sur la table dehors à côté de la soupière, aimer cette association,

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aimer classer les photos de l’été, se réjouir de ces instantanés qui fixent durablement dans le souvenir les détails de doux moments en famille, comme ce joyeux pique-nique vespéral, sur les hauteurs au dessus de Sare,

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la lumière onirique d’une balade matinale sur la plage un jour,

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les couleurs intenses de l’eau et du ciel un autre jour,

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aimer m’apercevoir que la canicule tant détestée a au moins eu un avantage:

celui de me permettre de nombreux voyages immobiles

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J’ai emprunté à Françoise Héritier le titre de son livre pour ce  billet, je vous en parlerai avec celles de mes lectures que j’ai préférées dans mon prochain billet...A très vite!

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22 novembre 2013

Quelques voyages immobiles indispensables...

Alors que ma cadette s’est envolée à l’autre bout du monde pour vivre son rêve, moi, je continue à voyager immobile !

Il fallait absolument que je vous parle lecture... Les mois écoulés, comment dire ? la lecture et moi étions en froid, tout me tombait des mains, les vacances habituellement propices à mon sport favori  se sont révélées décevantes à ce point de vue et les mois qui ont suivi ce ne fut guère mieux jusqu'à ces dernières semaines...

Je pense qu’on peut passer à côté d‘un bon livre pour une quantité de raisons non maitrisées, et un livre trouvé banal aurait pu être adoré s’il avait été commencé quelques mois, quelques jours, quelques heures après...ou avant... Cela tient à un fil...Pourtant il serait faux de dire que rien, vraiment rien, n’a retenu mon attention cet été.

les reflets d'argent

Celui-là je l’ai lu en un temps anormalement long qui d‘habitude m’aurait fait abandonner ma lecture, de nombreux jours s’écoulant entre deux séances et je déteste cela, d‘autant  que le roman est riche et foisonnant (450 pages !), j’avais chaque fois l’impression désagréable d‘avoir oublié ce que j’avais lu précédemment, et chaque fois, la magie de l’écriture de Susan Fletcher a opéré, j’étais captive...Pourquoi je ne l’ai pas lu d‘une traite, c’est une autre histoire, qu’importe !

Ce qui compte c’est que ce livre une fois la dernière page refermée m’a littéralement habitée des jours et des jours. Alors si vous avez aimé “Un bûcher sous la neige”, je vous en parlais ici, vous ne serez pas déçus par ce nouvel opus, Susan Fletcher est une conteuse hors pair, une vraie magicienne et son histoire tout en finesse pétrie de légendes, de nature et d‘humanité est un magnifique roman sur l’absence, le deuil impossible , l’apaisement, l’espoir... un  roman d‘amour aussi ! Le temps de votre lecture et plus longtemps encore votre cœur battra à l’unisson de ceux de la famille Bundy  avec ses drames, ses non-dits, sur l’île de Parla isolée, battue par les vents, qui pleure un de ses fils, frère, oncle,mari...et il battra la chamade au rythme des espoirs fous confortés par de vieilles légendes auxquelles chacun ici veut croire...Laissez-vous captiver par ces reflets d‘argent!

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noces de neige

De Gaëlle Josse, j’avais aimé “les heures silencieuses” ici et “Nos vies désaccordées” ici, elle nous entraine dans l’univers clos d‘un train pour ce troisième roman avec sa délicatesse habituelle.

Elles sont des centaines à rêver d'une autre vie. Mais pour Irina, rêver ne suffit pas. De Moscou, le Riviera Express doit la conduire à Nice, jusqu'à Enzo. Elle est prête à saisir sa chance. N'importe quelle chance. Mais sait-on vraiment ce qui nous attend ? Irina n'a jamais entendu parler d'Anna Alexandrovna, jeune aristocrate russe, ni de son long voyage en train, en sens inverse, de la côte d'Azur à Saint-Pétersbourg, un huis clos où les événements tragiques se succèdent. Qui s'en souvient ? Un siècle les sépare, et pourtant leurs histoires sont liées à jamais.

Ne surtout pas en dire plus, le roman est tellement court ! j’ai beaucoup aimé ces portraits de femmes, ce parallèle à un siècle d‘écart, finalement, riche ou pauvre, laide ou belle, dans la Russie impériale  en 1881 ou dans celle de Poutine en 2012, tous les rêves de jeunes femmes  se ressemblent...Elles sont terriblement touchantes ces deux héroïnes ...

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sanderling

 

Encore un auteur dont je vous ai parlé avec enthousiasme, pour “La relieuse du gué” et surtout “Fugue” . Avec ce nouveau roman, Anne Delaflotte Mehdevi nous entraine dans un  monde paysan en mutation bouleversé par une catastrophe naturelle qui va imposer aux hommes de réinventer leurs vies. Un magnifique roman sur fond d’écologie, une description fine et absolument passionnante du monde de l’agriculture, des personnages terriblement attachants, qu’ils soient le héros, Landry ou des personnages secondaires, tous jouent une partition dont la petite musique vous surprendra et vous captivera... J’ai adoré  les 200 premières pages, vraiment adoré, sur les 376 que comporte le roman, ce qui ne m’a pas empêchée de le faire lire à ma belle-mère en lui disant “lisez au moins le début, il est fantastique” (je craignais qu’elle n’aime pas la tournure des évènements) eh bien elle a aimé jusqu’au bout ! attention c’est un très très bon roman, mais comme on dit parfois d‘un très bon film qu’il est un peu long , je dis juste que quelques pages en moins ne l’aurait pas affaibli tant sont denses et profonds les deux premiers tiers... Lisez-le et dites-moi si vous partagez le même ressenti...

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kinderzimmer

Je ne suis pas sûre que j’aurais choisi de moi-même cette lecture tant le sujet en est difficile, aussi merci à Véronique de m’en avoir donné l’envie, je partage son ressenti. C’est un livre bouleversant, dur, je l’ai lu en apnée souvent, avec la nausée parfois, et pourtant je vous assure que c’est un livre indispensable, magnifique...

«D’abord, il y eut cette rencontre, un jour de mars 2010 : un homme de soixante-cinq ans se tient là, devant moi, et se présente comme déporté politique à Ravensbrück. Outre que c’est un homme, et à l’époque j’ignorais l’existence d’un tout petit camp d’hommes non loin du Lager des femmes, il n’a surtout pas l’âge d’un déporté. La réponse est évidente : il y est né. La chambre des enfants, la Kinderzimmer, semble une anomalie spectaculaire dans le camp de femmes de Ravensbrück, qui fut un lieu de destruction, d’avilissement, de mort. Des bébés sont donc nés à Ravensbrück, et quoique leur existence y ait été éphémère, ils y ont, à leur échelle, grandi. J’en ai rencontré deux qui sont sortis vivants de Ravensbrück, ils sont si peu nombreux, et puis une mère, aussi. Et la puéricultrice, une Française, qui avait dix-sept ans alors. C’était un point de lumière dans les ténèbres, où la vie s’épuisait à son tour, le plus souvent, mais résistait un temps à sa façon, et se perpétuait : on y croyait, on croyait que c’était possible. Cette pouponnière affirmait radicalement que survivre, ce serait abolir la frontière entre le dedans et le dehors du camp. Envisager le camp comme un lieu de la vie ordinaire, être aveugle aux barbelés. Et donc, se laver, se coiffer, continuer à apprendre, à rire, à chanter, à se nourrir et même, à mettre au monde, à élever des enfants ; à faire comme si. J’ai écrit ce roman pour cela, dire ce courage fou à regarder le camp non comme un territoire hors du monde, mais comme une partie de lui. Ces femmes n’étaient pas toutes des héroïnes, des militantes chevronnées, aguerries par la politique et la Résistance. Leur héroïsme, je le vois dans l’accomplissement des gestes minuscules du quotidien dans le camp, et dans ce soin donné aux plus fragiles, les nourrissons, pour qu’ils fassent eux aussi leur travail d’humain, qui est de ne pas mourir avant la mort. Mila, mon personnage fictif, est l’une de ces femmes. Kinderzimmer est un roman grave, mais un roman de la lumière.»Valentine Goby

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et soudain tout change

Après Kinderzimmer, je me suis dit que cet auteur dont je n’avais rien lu, mais connu pour ses comédies serait le bienvenu. Pas de chance, ce roman n’est pas vraiment une comédie, je me suis demandé au début s’il n’avait pas été mal classé, plutôt ados qu’adultes, mais non, au fil des pages j’ai beaucoup aimé cette histoire d‘ados confrontés à la maladie de l’une des leurs. Une joyeuse bande de terminale vue à travers Camille, attachante Camille, avec ses doutes, ses questions, ses espoirs... Tous ces ados sont attachants et on vibre au rythme de leurs émotions. c’est la vie qui va, la vie de tous les jours avec ses joies, ses drames aussi qui font que soudain tout change...Beaucoup de sourire, d’émotion et de tendresse dans ce joli roman. Un livre à lire par les ados, ils se retrouveront dans l’univers de Camille, finement décrit et les adultes qui y trouveront un parfum de nostalgie ...

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la dernière fugitive

Je me rends compte que j’avais déjà lu et aimé un livre de Tracy Chevalier, “Prodigieuses créatures” sans vous en avoir parlé ici. Quoi qu’il en soit j’ai encore plus aimé celui-ci, le portrait bouleversant d‘une toute jeune femme quaker, Honor Bright en 1850. Abandonnée par son fiancé et redoutant d‘être exclue de sa communauté, elle quitte son Dorset natal en Angleterre pour suivre sa sœur promise à un commerçant immigré en Ohio. Sa sœur meurt de fièvre jaune à peine arrivée sur le sol américain, Honor décide de poursuivre son voyage et d‘aller vers cette communauté où elle avait décidé de s’installer. C’est donc seule qu’elle va affronter le rigorisme, la brutalité d‘un pays esclavagiste. Extraordinaire portrait de femme timide qui va  braver tous les interdits au nom même de ses convictions et de sa foi... Vous saurez tout sur cette Société des Amis où le silence est de rigueur dans la pratique de la foi, silence qu’Honor utilisera comme protestation, sur les quilts auxquels excellaient les anglo-saxonnes, seule plage possible de créativité et de couleur pour les femmes dans cette société puritaine, sur le Chemin de fer clandestin qui permettait aux abolitionnistes de faire passer les esclaves noirs en fuite au Canada et vous n’êtes pas prêts d‘oublier Honor, la pudique, discrète et lumineuse Honor ...

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Pour clore ce billet, quelques images de petites choses chinées qui me réjouissent l’oeil quand je les regarde, venues embellir un petit coin de salon...

Une craquante petite machine à coudre d‘enfant Singer fabriqué aux USA que j’ai installée sous cloche en compagnie d‘une photo de jeune femme..

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et sous globe à l’opposé de la console, une adorable paire de chaussons de bébé, de baptême sûrement, entièrement cousus et brodés main en fin linon de coton doublé de soie ivoire. posés devant une photo de famille, mes oncles maternels...

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Merci du fond du cœur à toutes celles qui ont pris de mes nouvelles ...

3 juillet 2015

Un joyau des Pyrénées: le lac de Gaube

En ces jours de canicule, je vous convie à une balade rafraîchissante vers un des grands sites des Hautes Pyrénées, à partir de Cauterets. Une promenade accessible à tous par le télésiège du Pont d’Espagne. On laisse sa voiture sur le parking( obligatoire) et soit on prend une télécabine soit on monte à pied jusqu’au Pont d’Espagne, le sentier est facile et permet tout de suite de se mettre dans l’ambiance en cheminant à proximité du gave impétueux qui s’offre en spectacle avec générosité dès le départ. 10-15 mn plus tard on  atteint déjà la célèbre cascade du Pont d’Espagne…

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On continue encore un peu à pied pour atteindre le télésiège et 10 minutes plus tard, on atteint le début du chemin qui mène au lac, un chemin facile, pas plat mais très agréable à parcourir, il faut environ 15 minutes, plus si on prend le temps de regarder la flore et le paysage…On aperçoit des laquets d’une couleur à faire pâlir d’envie les mers exotiques et très vite le but de notre promenade se profile devant nous avec en toile de fond le Vignemale, mythique sommet dont les 3298m en font le point culminant des Pyrénées françaises...

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Vous pouvez vous arrêter là, le site est grandiose et pique-niquer sur les berges du lac est un vrai régal, l’eau est belle, glacée évidemment mais pure et transparente et d’une couleur superbe … Vous pouvez aussi, comme nous, contourner le lac pour aller admirer le paysage de l’autre côté. Le sentier très rocailleux demande un peu d’attention mais ne présente pas vraiment de difficulté. Il garde encore le souvenir d’une avalanche qui a ravagé l'hiver dernier le flanc de la montagne, emportant tout sur son passage, déracinant les arbres et déplaçant les rochers…

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Nous sommes restés de l’autre côté du lac, mais le chemin (GR10) continue  pour atteindre le refuge des Oulettes de Gaube et se rapprocher encore du Vignemale, ce sera l’objet d’une prochaine balade. En ce mois de juin, la flore est un enchantement pour qui veut bien observer et s’émerveiller.

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flore lac de gaube

C’est la tête emplie de beauté, les poumons d’air pur, l'esprit serein et ressourcé que nous reprenons le chemin du retour et jusqu’au parking, l’eau nous accompagne de sa présence magique….La lumière de fin de journée est magnifique et fait chanter les verts tendres comme jamais…

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Passez un bel été, nous nous retrouverons pour d’autres balades si vous le voulez bien…

15 juillet 2015

Notre Dame de Piétat

Vous vous souvenez peut-être de cette petite chapelle si belle perchée sur son promontoire rocheux au dessus de la vallée, je vous en avais  raconté une légende ici.

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Bien que je connaisse ce lieu depuis mon enfance, le hasard a voulu que jamais je n’y sois rentrée. Elle est pourtant ouverte tous les jours en été et de nombreux  weekends le reste de l’année grâce à des bénévoles qui l’ouvrent aux visiteurs( le vol de chandeliers en  bois dorés du XVIIIe et d’éléments de la statuaire du retable a rendu sa fermeture inéluctable comme dans tant d’autres petites églises et chapelles)

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Ce jour-là était un heureux jour pour moi puisqu’enfin nous allions pouvoir la découvrir… On ne sait pas grand chose de l’histoire ancienne véritable de cette chapelle qui n’était ni une église paroissiale ni une dépendance de l’abbaye de Saint-Savin située à 800 mètres…

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L’abbaye et le village de Saint-Savin vus depuis le belvédère de Notre Dame de Piétat

On sait seulement que la dévotion à Notre Dame de Pitié (la Vierge aux Douleurs et plus spécialement la Vierge pleurant sur le corps de son fils descendu de la Croix) s’est répandue en France au XVe siècle et qu’une confrérie Notre Dame de Piétat est attestée en ce sanctuaire dès 1493. C’est au  XVIIIe siècle que l’édifice subit les embellissements les plus importants avec la création du retable dédié à la Vierge et la peinture des voutes en bois.

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La modestie et la simplicité extérieure de la chapelle ne laisse pas imaginer l’intérieur coloré, exubérant et chaleureux !

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A gauche, la voute de pierre en berceau de la chapelle nord dédiée à Ste Anne semble indiquer  que les lieux existaient bien avant le XVe siècle…

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En face la voute  en bois peint  de la chapelle sud avec un décor un peu différent en camaïeu de bleu et corniche en faux-marbre rouge…

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La chaire  (XIXe ) et juste à côté un fragment de fresque du XVe siècle…

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Un pèlerinage annuel a lieu le dimanche le plus proche du 8 septembre, date de la Nativité de la Vierge, avec messe et bénédiction des enfants et j’imagine qu’alors la bannière de procession reprend vie…

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L’escalier vers les galeries, en bois peint en faux marbre comme les balustrades et avec les mêmes décors de rinceaux et d’oiseaux sur les murs et le plafond tandis qu’un paysage fantastique s’installe sur le mur du fond de la première galerie…

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Heureux d’avoir enfin pu découvrir l’intérieur de cette petite chapelle, nous sommes repartis vers une autre église, celle où nous nous sommes mariés, dans un village tout proche et c’est avec un œil différent de celui d’il y a presque 38 ans que nous l’avons redécouverte… ce sera l’objet d’une autre promenade si vous le voulez…

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Vue sur la vallée d’Argelès-Gazost depuis la chapelle

(Chapelle de Piétat à Saint-Savin 65400)

 

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20 juillet 2009

Du bonheur de cueillir les fruits sur l'arbre...

 

abricots gros plan

Sur la propriété, il y avait un abricotier et tous les jours les fruits mûrs tombaient au sol, vite conquis par les fourmis et autres bestioles...Alors nous les avons récoltés et j’ai fait de succulentes tartes...

la tarte aux abricots

Les abricots gorgés de soleil étaient murs à point, sucrés, acidulés juste ce qu’il faut.. un bonheur pour le palais...

 

 

 

abricotiers

Plus loin sur la route, c’était un champ entier d’abricotiers que je suis allée photographier pour le plaisir...

branche chargée d'abricots

 

Et en revenant vers la bastide , le ciel ressemblait à çà:

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18 janvier 2010

Petits plaisirs et jolies surprises de janvier...

Le tout premier jour du premier  mois de cette année nouvelle, j’ai préparé un petit plaisir rien que pour moi, non que je sois subitement devenue égoïste avec le passage d’une année à l’autre, mais il se trouve que cette gourmandise-là n’intéresse que moi à la maison... Une marmelade de citrons et bergamotes, ces drôles de citrons au nombril proéminent, dont le zeste  contient l’huile essentielle  qui permet de parfumer le thé Earl Grey  ou les bergamotes, spécialité de Nancy...marmelade citron et bergamote D’après la recette de Natalia, quelques petits pots pour faire durer le plaisir tout au long de l’année... et en offrir si  d’aventure, je trouvais des amateurs de saveurs citronnées !

Janvier pour les étudiants, c’est le moment redouté des partiels, je suis donc partie une dizaine de jours chez la Demoiselle de Bordeaux assurer l’intendance et faire un peu de cocooning pendant cette période... Avant de partir, j’ai rangé le sapin et une grande partie de la déco de Noël, rassemblé les dernières jacinthes dans un bouquet pour en profiter jusqu’au bout et ne pas les laisser se faner toutes seules dans la maison désertée...

jacinthes et chatons

Je suis partie alors que la neige arrivait sur le sud-ouest, et j’étais assez préoccupée  à l’idée de la route qui m’attendait... J’ai failli ne pas aller voir ma boîte aux lettres en pensant que le facteur n’était pas encore passé. J’aurais donc pu partir sans voir qu’un paquet m’attendait, une surprise envoyée par Elle ! Je suis vite partie et arrivée à destination (trois heures plus tard quand même mais sans la moindre neige sur la route) j’ai découvert avec ravissement ce qu’elle m’avait envoyé...

surprise d'Isabelle

Un carnet houssé de lin avec  son marque page (une création de Par un beau matin d’hiver) et deux superbes coupons de lin imprimé d’écritures avec de ravissantes dentelles, un croquet gris avec une étiquette en céramique (création Minéral), clin d’œil à notre département, de jolies étiquettes avec du rose et du gris... une carte  de vœux avec des ailes d’ange...  Isabelle, tu sais combien j’ai eu de plaisir à découvrir cette surprise ...

Pendant mon séjour bordelais, j’ai vu de la neige uniquement ... sur vos blogs ! et j’ai raté  çà :

pi-mont_enneig-[1] Photo aérienne prise par un collègue de mon mari, du piémont pyrénéen enneigé...

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtées, la demoiselle et moi pour prendre en photos ... des grues ! Rassemblées par centaines dans un champ de maïs, elles étaient tranquilles à quelques mètres de la route nationale 10 et de son trafic intense, glanant sans crainte quelques grains de maïs oubliés sans doute, se reposant, lissant leurs longues plumes ou déambulant avec cette démarche étrange des grands échassiers...

grues à Captieux

L’Aquitaine est une des zones d’hivernage des grues cendrées sur les sites de Captieux  (Gironde) et d’Arjuzanx (Landes). Elles glanent dans les champs cultivés  et alentour toute la journée et se regroupent  en poussant leur cri caractéristique par centaines en dortoir pour la nuit. Voir d’aussi près ces oiseaux mythiques était  un  petit bonheur du jour...

A notre arrivée à la maison, une autre surprise m’attendait dans ma BAL, d’Elle cette fois-ci...

surprise d'Elvézia

Un paquet délicatement parfumé, est-ce l’eucalyptus qui sent si bon ? qui contenait  un magnifique coupon de lin fleuri de chez Cabbages & Roses, en direct de Londres où elle vient de faire un séjour ! Et l’accompagnaient tout en délicatesse, un oiseau aux écritures, une étiquette  partition, une étoile en zinc, une  petite pince adorable et une mini éprouvette au nom de son blog... Elvézia,  toi aussi tu sais quel plaisir tu m’as fait...

La MAC n’aura pas trop le temps de se reposer, elle était partie à Bordeaux avec moi pour pouvoir terminer sur place les double rideaux occultants de la Demoiselle, elle va très vite reprendre du service... !

4 mai 2011

Un joli voyage...(Voyages immobiles 20)

le choix de Goldie

La quatrième de couverture:

A treize ans, Shona craque pour Parvez dès la première œillade. Follement amoureux et inconscients, les jeunes amants fuient le  Pakistan pour voler de leurs propres ailes, à Londres. Passées l’exaltation d’un nouveau départ et les  joies de la vie d’une famille qui s’agrandit, Shona se sent rattrapée par son passé. A l’image de a mère, elle construit sa vie sur des mensonges, se risque à mener une double-vie, jusqu'au jour  où les secrets deviennent trop lourds à porter. Même la vitalité de ses jumeaux adolescents (Omar qui brille dans les études, et Sharif qui tombe les filles) ne suffit plus à compenser les non-dits accumulés au fil des années, des générations. Mais peut-on revenir sur un tel héritage? L’amour sera-t-il assez fort pour vaincre les erreurs du passé?

Quand j'ai commencé la lecture du choix de Goldie, j'ai d’abord pensé à un conte, la façon d'installer les premiers personnages de l'histoire sans doute, les titres des chapitres aussi peut-être, impression rapidement effacée  pour laisser place à une histoire bien contemporaine...  La galerie de personnages est savoureuse ! L’auteur dont c’est la premier roman a indéniablement un vrai talent, et là je rejoins ma première impression, de conteuse...

Il y a toute une réflexion sur les sentiments , le couple, les apparences, le poids d’un héritage culturel et familial, et pourtant le roman n'a rien de pesant, l’histoire est  tonique...

J'ai aimé que l'auteur me prenne par la main et m'emmène doucement sur plusieurs générations dans ce qui pourrait être une histoire universelle; j'ai aimé qu'il n'y ait pas de déchirement  entre les protagonistes autre que leurs questionnements intérieurs, pas de violence, fusse-t-elle sentimentale et qu’une fois les secrets de famille enfin éclatés au grand jour, les personnages de l’histoire  saisissent une belle  seconde chance;  j'ai aimé que la fin soit si joyeuse, positive, belle et ...si inattendue aussi !!!

Une écriture au style fluide, une lecture très agréable, qui laissera dans votre esprit une  douce mélodie  et un sourire sur vos lèvres...

Merci à Béatrice Hentgen des éditions Gaïa pour m’avoir offert de lire ce roman en avant-première... Il est à partir de ce matin chez tous les bons libraires !

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Je rencontre actuellement de gros problèmes d'affichage des blogs canalblog, qui soit s'affichent sans photos après un temps infiniment long soit plantent mon navigateur, avez-vous les mêmes problèmes?   

J'ai du renoncer  depuis quelques jours à lire la plupart des blogs auxquels je suis abonnée tant le temps de réponse est aberrant...

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amaryllis avril mai

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7 juin 2015

Des rideaux comme un tableau…

(Le petit salon#2)

Il y a un peu plus d’un an, je suis tombée” amoureuse” d’un tissu  et j’ai décidé immédiatement que j’en ferai, un jour, les rideaux du petit salon. Entre ce moment et celui où les rideaux furent réellement installés, de l’eau a coulé sous les ponts et d’autres choses ont pris place au salon avant les fameux rideaux, le tissu commandé  et réceptionné attendait sagement son heure…

Le coussin au portrait  de jeune fille dont je savais qu’il s’harmoniserait à la perfection avec le tissu, ne dirait–on pas qu’un  pétale de la rose est tombé et s’est posé sur les joues de la jeune fille peinte au XVIIIe siècle ? Petit clin d’œil, j’ai trouvé un presse papier avec un portrait d’enfant, assurément de la même époque (le portrait, pas le presse-papier !) et pour vous le montrer je l’ai posé à côté du coussin…

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Coussin Belette en compagnie

La petite vitrine et son habit intérieur bleu, dont on pourrait croire que sa patine  a été faite spécialement pour faire écho aux jaunes miellés du tissu…

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Quant au plaid dont vous ne voyez qu’une partie, toutes ses couleurs se retrouvent sur les rideaux…

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Plaid Zara Home

Le tissu semble peint à la main et la palette des couleurs utilisées est d’une incroyable richesse tout en subtilité, les nuances de chacune des couleurs se fondent en une harmonie d’une douceur qui m’émeut et m’apaise comme un tableau…

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C’est l’unique pièce de la maison qui a des rideaux et des voilages à l'une de ses deux fenêtres parce qu’elle donne directement sur la rue du village. Mais je crois que si ce n’avait pas été le cas,  j’aurais inventé une bonne raison d’installer ces rideaux quelque part dans la maison tant j’aime ce tissu…

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Tissu 100% lin” Viola” Designers Guild doublé de satinette écrue commandé

chez Atelier J-P Bouvée à Jurançon

Sur ces photos, on voit  mieux la couleur des murs que sur le précédent billet où je vous en parlais, c’est un  gris très doux: blackened n°2011 de F&B

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Dans la foulée, j’ai enfin réalisé ces six cadres basiques (jonc noir L’Eclat de Verre) pour mettre en valeur des planches d’entomologie chinées cet automne, dans un esprit cabinet de curiosité qui complète bien  la décoration de la pièce tout en restant très sobre puisque je me suis contentée de poser une baguette sans aucun travail d’ornementation. Il me semble que les planches se suffisent à elles-mêmes. Bien que je ne sois pas habituellement très attirée par les insectes, difficile de résister à leur beauté et à leurs couleurs magnifiques…

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Il me reste à habiller un footstool, j’ai choisi un velours gris-bleuté, affaire à suivre…

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11 mars 2009

Chat...

Vous avez remarqué comme les chats adorent s'installer près de vous lorsque vous lisez, travaillez...

Le mien ne déroge pas à cette règle, regardez plutôt:

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Comment çà, ce n'est pas un vrai chat ?

Bon d'accord, CELUI-LA est en lin...

Je patiente comme je peux, en attendant d'en avoir un qui MiaULe, qui me suit dans la maison, qui met des pOilS partout, qui RoNrOnNe tellement fort qu'on dirait un mOteUr...!

 

 

17 mars 2009

Dîner entre amis...

J'ai hésité à vous faire languir un peu pour voir ma cagette transformée, mais comme j'avais dit lundi et que je tiens mes promesses, je vous montre seulement aujourd'hui quelques photos de ma soirée de samedi...

Nappe violine, assiettes en verre, verres blanc et gris, toujours mes serviettes petites marquises et pour changer, en centre de table, une nature morte autour d'une pensée en porcelaine aux feuilles et à la tige en métal patiné, deux petits lumignons dans les couleurs de ma table, une passoire à thé en argent et un verre syrien mauve...

ma_table

Pour l'apéritif, un velouté de potimarron vert, des roulades de saumon fumé au chèvre anisé, des saint-jacques fraiches au vinaigre balsamiques, et une chantilly de chèvre frais avec des chips de betteraves*, le tout arrosé d'un Jurançon vendanges tardives bio

ap_ritif

ensuite une Lotte à ma façon (zeste de citron,tomates confites, olives noires, persillade et huile d'olive)avec  du riz blanc, servie avec un Rosé de Provence bio lui aussi...

En dessert, Jus de fruit en gelée, petit coulis aux trois agrumes et Madeleines au potimarron, orange et gingembre*

dessert

Mes invités sont arrivés, l'une avec une très belle serviette de toilette ancienne frangée et monogrammée, les autres avec un bouquet ...rose et gris : des tulipes, roses et lys roses dans un vase gris, même le papier du fleuriste était gris !

serviette_et_fleurs

les recettes suivies d'un * se trouvent dans le dernier numéro de Côté Ouest

 

24 mars 2009

On s'embrasse pas ?...(Voyages immobiles 7)

on_s_embrasse_pasAprès quinze années d'errance à travers le monde, Bernard, la quarantaine désenchantée, revient échouer dans ce qui lui reste de famille. A la manière d'un ange noir, il va méthodiquement défaire la vie tranquille de tous ceux qu'il retrouve...

Bernard à la lecture de ce résumé n'est pas de ces héros avec lesquels on se sent immédiatement en empathie, il n'a rien fait de sa vie, il va mal et il ne supporte pas d'aller mal seul, il a voulu renier ses racines et pourtant c'est vers elles qu'il est, inexplicablement pour lui, attiré...

A ma propre surprise, je suis pourtant rentrée facilement dans cette histoire qui bénéficie d'une écriture enlevée, d'un style très décalé avec beaucoup d'humour noir, un peu méchant parfois, de trouvailles d'expression formidables...Le cynisme décapant interroge nos valeurs, les démolit éventuellement sans proposer quoi que ce soit en remplacement... En fermant le livre, je me suis interrogée sur l'auteur en me demandant ce qu'il avait pu vivre pour écrire de la sorte et j'ai trouvé une interwiew où il explique que la relation mère-fils de son bouquin est à l'inverse de ce qu'il connait avec sa mère... Magie de l'imagination de l'écrivain...

fleurs_des_bas_c_t_sfleurs_d_tails

* * * * *

29 juin 2009

Parenthèse...

parce que nous sommes partis dans le sud-est pour aller fêter les trente ans de ma grande, en famille et entre amis, parce que nous y passons une semaine, que je ne vais pas avoir d’internet et qu’à mon retour je repars aussitôt  avec ma Cadette lui chercher un logement, car elle poursuivra ses études  à Bordeaux à la rentrée, je fais une petite pause...

DSC00991

 

Parce que depuis plus d’une semaine, pour préparer tout cela, je n’ai plus de temps libre, je vous remercie  ici de tous vos commentaires sur mes derniers messages  ! Comme toujours je les ai lus attentivement et appréciés, regrettant de ne pas pouvoir répondre à chacune comme d’habitude... Dès que je le pourrai, j’irai découvrir les blogs de celles que je ne connais pas, c’est promis...

Ces photos de fleurs de mon jardin pour vous...

 

fleurs du jardin pfEt à mon retour, avant de repartir... en vacances, je pourrais vous montrer une partie de ce qui m'a occupé l'esprit et les doigts ces derniers jours....

21 septembre 2009

Sauvetage d'un petit carnet...

* Passer à proximité d’un dépôt-vente et ne surtout pas résister à l’envie d’y rentrer, j’y ai déjà trouvé de jolies choses...

* Aviser un drôle de petit carnet, esseulé sur une étagère, attendant celui ou celle qui saura lui trouver un intérêt, non qu’il soit très abimé, mais quand même, il est terriblement terni, les couvertures ne tiennent plus qu’à un fil, les pages de garde sont en partie déchirées...

* L’acheter un tout petit prix et le ramener à la maison pour le ... soigner !

album ancien

* Lui faire cadeau d’un très beau papier fait à la main pour réparer l’intérieur des couvertures et la page de garde, passer un peu de cirage pour recolorer la reliure, sans toutefois lui enlever toutes les traces d’usure, la lustrer doucement et redorer au pinceau fin les lettres embossées sur la couverture juste assez  pour faire ressortir la finesse des lettres du mot Album  , sans tomber dans le clinquant...

* Le poser sur le bord du vieil évier, prêt à recueillir idées, citations ou tout ce qui nécessiterait d’être consigné pour ne pas être oublié...

album ancien sur vieil évier

* S'étonner que ce carnet, car il a tout du carnet avec ses trois livrets intérieurs cousus, alors même qu’il porte des traces d’usure, donc de manipulation, soit vierge à l’intérieur... les cahiers intérieurs auraient-ils été changé ?  Je peux juste l’imaginer...

* * * * *

31 décembre 2009

Pour Marie-Floraline...

DSC04036

Marie-Floraline souhaitait dans son  deux centième post que nous lui parlions de la figure féminine qui a marqué notre enfance, grand-mère, mère, nounou...etc

Une seule figure féminine a dominé toute mon enfance et mon adolescence, celle passionnément aimée de Maman...

zoom sur maman

Lorsque j’ai pris des cours d’encadrement, j’ai travaillé sur cette photo qui est une des rares que je possède de Maman à l’époque de ma petite enfance...La photo elle-même a été retravaillée par une photographe professionnelle afin de l’isoler du contexte dans lequel elle se trouvait, un repas de mariage... Je devais avoir quatre ou cinq ans , je ne sais pas... Je n’ai aucun souvenir de cet évènement si ce n’est la certitude d’avoir porté une robe bleu Roy, certitude qui s’est imposée à moi avec force en retrouvant l’original de la photo... Etonnants cheminements de la mémoire...

(La photo est entre deux  verres juste entourés d’une fine bande de papier fait main de couleur sépia comme la photo, posés sur une hausse en carton habillée du même papier, hausse elle même posée sur un second entre-deux-verres serti d’une baguette en chêne naturel )

biarritz1938

Sur cette photo-ci prise en 1938, Maman avait 23 ans, elle était en voyage de noces à Biarritz...Elle était passionnément amoureuse de mon père et a su me parler de l’amour d’une façon extraordinaire dont j’ai toujours pensé qu’elle m’avait permis à mon tour de fonder le couple qui est le mien...

Dernière d’une fratrie de six enfants, arrivée longtemps après mes aînés, j’ai grandi seule avec elle, car mon père est décédé alors que j’étais bébé... Nous avions une relation exclusive, j’ai très peu de souvenirs d’enfance qui ne lui soient associés, elle était là pour moi tout le temps, toute sa vie tournant autour de la mienne...Elle s’est éteinte à l’aube de ses 80 ans , il y a déjà quatorze ans... 

18 mars 2010

Concerto à la mémoire d'un ange ....(Voyages immobiles 12)

 

J’ai lu ce matin

concerto à la mémoire d'un ange

Quatre nouvelles avec des personnages    très différents qui semblent n’avoir aucun rapport entre eux. Et pourtant quatre histoires liées par la question qui les sous-tend: sommes-nous libres ? Subissons-nous notre destin? Pouvons-nous changer ?

Mon mari me l’avait amené hier ou avant-hier et par le plus grand des hasards, cette universelle question, qui divise les philosophes depuis toujours, résonnait  fortement en moi pour des raisons personnelles...

  J’ai beaucoup aimé trois de ces nouvelles:

“Le retour”, très beau portrait d’un marin, homme simple qui à la faveur d’un télégramme annonçant une mauvaise nouvelle familiale, prend conscience du père et du mari qu’il est, se rend compte qu’il est passé à côté des vrais sentiments et qui en se mettant à réfléchir, saisit sa chance de rédemption, et c’est un autre homme qui débarque à terre...

“Concerto à la mémoire d’un ange” qui donne son titre au livre, est une histoire de rédemption et de damnation de deux hommes au sein de laquelle, une scène de vie précise  venait aussi faire écho à mes préoccupations du moment... Une très belle histoire, un concentré d’humanité dans ce qu’il a de pire et de meilleur...

“Un amour à l’Elysée”, un très beau portrait de femme qui saura transcender les sentiments contradictoires qui l’agitent  et n’en retenir que le meilleur...

La première nouvelle,”L’empoisonneuse”, bien qu’étant un portrait bien croqué à la fois d’une femme qui jadis a fait la une des journaux, et d’un petit village avec ses mesquineries et ses commérages, m’a laissée indifférente...

J’ai apprécié,  à la suite des nouvelles, le journal d’écriture tenu par l’auteur. Il y  parle notamment de la nouvelle  en tant que genre littéraire, genre que j’ai toujours beaucoup aimé, de la façon dont ses livres sont accueillis à l’étranger, de la façon dont naissent ses histoires....

Vous laisserez-vous tenter ?

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